Mondial - Groupe B
La Tunisie et l'Islande se neutralisent
Le match nul qui n'arrange personne
Avec aucun point au compteur avant ce match dominical, les deux équipes étaient dos au mur et celle qui l'emportait était quasiment certaine de se qualifier en huitièmes de finale.
Et si un homme était bien décidé à envoyer les siens en huitièmes, c'était l'arrière droit tunisien Amine Bannour qui inscrit les trois premiers buts de son équipe, bien relayé ensuite par les ailiers Oussama Boughanmi et Aymen Toumi, permettant ainsi à la Tunisie de virer en tête (4-8 à la 18ème). Émoussés physiquement, les Islandais ne vont cependant pas abdiquer puisque le jeune Janus Smarason, remplaçant de dernière minute d'Aron Palmarsson, va prendre les choses en main et permettre aux siens de revenir à une longueur (9-10 à la 24ème). Intenable avec 8 buts lors de cette première mi temps, Amine Bannour ainsi que le futur chambérien Mosbah Sanai vont redonner deux longueurs d'avance à la Tunisie juste avant la mi temps (11-13 à la mi temps).
La début de seconde période va permettre à l'Islande de rapidement recoller au score grâce au jeune Omar Magnusson et au gaucher Runar Karason, auteur d'un très bon Mondial jusqu'à maintenant (14-14 à la 36ème). Sous l'impulsion de l'éternel Gudjon Valur Sigurdsson, toujours aussi diabolique en contre attaque, l'Islande prend même enfin les commandes du match (17-14 à la 41ème). Cependant, même si les Islandais ont réussi à éteindre parfaitement Wael Jallouz, Amine Bannour est toujours bel et bien présent et continue son festival accompagné d'Oussama Boughanmi. Et si le géant Arnar Arnarsson pensait avoir fait le plus dur en donnant l'avantage à l'Islande à une minute du coup de sifflet final en faisant l'équilibriste au dessus de la zone, c'était sans compter sur...Amine Bannour qui inscrit son douzième but avant d'échouer face à Aron Edvardsson à la dernière seconde, laissant les deux équipes se quitter sur un score nul (22-22, score final).
Au final, ce match n'arrange aucune des deux équipes même si l'Islande a pour le moment plus de chances que la Tunisie de composter son billet pour les huitièmes si elle décroche une victoire contre la Macédoine, qui a défait la Tunisie jeudi.
Islande
Gardiens: Gustavsson (4/18, 22%), Edvardsson (7/15, 47%) Joueurs: Sigurdsson (5/9), Karason (4/9), Magnusson (4/6), Gudmunsson (3/6), Smarason (2/2), Arnarsson (2/2), Atlason (2/4), A. Gunnarsson (0/1) , Hallgrimsson (0/1)
Tunisie
Gardiens: Missaoui (16/38, 42%), M. Soussi Joueurs: Bannour (12/20, MVP), Boughanmi (5/6), Toumi (2/3), Sanai (1/5), Saied (1/4), Jallouz (1/4)
Le parcours de santé slovène
Puisque les deux équipes comptaient déjà deux victoires avant ce match, ce Slovénie-Macédoine revêtait donc une importance toute particulière en vue de s'offrir l'adversaire le plus "simple" lors des huitièmes de finale. Après un week end dans des Arènes pleines à craquer, c'est la Slovénie qui fait le spectacle devant des tribunes plus clairsemées en alternant les solutions de loin avec Borut Mackovsek et sur les ailes avec Gasper Marguc et Darko Cingesar (5-2 à la 10ème). Matevz Skok réalise un petit festival dans ses buts face à Kiril Lazarov et Dejan Manaskov, ce qui permet à la Slovénie d'accentuer son avance avec notamment trois buts inscrits dans des buts vides (14-8 à la 25ème). La fin de mi temps sera tout en contrôle de la part des hommes de Veselin Vujovic qui rentre au vestiaire avec une avance confortable grâce à un jeu rapide punissant chaque erreur macédonienne (16-10 à la mi temps).
Le passage aux vestiaires n'a pas vraiment crée un sentiment de révolte dans les rangs macédoniens puisque Matevz Skok continue son petit numéro dans les cages slovènes face aux tireurs macédoniens. Après quinze minutes de jeu, l'écart s'est encore agrandi entre les deux équipes (22-13 à la 46ème) et Lino Cervar, le sélectionneur macédonien, décide d'ouvrir son banc, seul l'inamovible Kiril Lazarov reste sur le terrain en attaque. Il sera rapidement imité par Veselin Vujovic qui envoie Blaz Janc, Tilen Kodrin et Vid Kavticnik finir le boulot et offrir à la Slovénie une victoire facile (29-22, score final).
Après ce match, la Slovénie valide officiellement son ticket pour les huitièmes de finale, le match contre l'Espagne jeudi devrait logiquement décider de la première place du groupe.
Slovénie 29 - 22 Macédoine
Slovénie
Gardiens: Skok (14/31, 45%, MVP), Kastelic (0/4, 0%) Joueurs: Bezjak (4/4), Marguc (4/4), Kavticnik (4/7), Zarabec (3/6), Blagotinsek (3/3), Mackovsek (3/5), Janc (3/5), Gaber (1/1), Cingesar (1/1), Dolenec (2/3), Henigman (1/2), Skok (1/1), Kodrin (1/1), Miklavcic (0/1), Poteko (0/1)
Macédoine
Gardiens: Kolev (0/5, 0%), Trajkovski (6/27, 22%) Joueurs: K.Lazarov (9/18), Stoilov (3/5), Drogrishki (2/3), Markoski (1/1), Taleski (1/3), Ojleski (1/2), Neloski (1/4), Popovski (1/1), Mirkulovski (1/1), Georgievski (1/2), Manaskov (1/6), F. Lazarov (0/1), Neloski (0/2)
L'Espagne sans pitié
Il y avait fort à parier que le suspens serait le grand absent de ce match entre l'Espagne et l'Angola et ce fut bel et bien le cas même si Jordi Ribera avait décidé de laisser ses cadres au repos. Excellent depuis le début de la compétition, c'est le Nantais David Balaguer qui met le feu aux poudres dès le début du match, aidé par son compère Angel Fernandez sur l'autre aile et du jeune Alejandro Costoya, jusqu'ici cantonné au banc, mais amené à être un futur cadre de la Roja. Au bout de 10 minutes, la cause est déjà entendue et l'Espagne mène 11-2 contre des Angolais dépassés. L'écart va se stabiliser pendant dix minutes, notamment grâce à Sergio Lopes, meilleur angolais sur le terrain depuis le début de la compétition. Puis un homme va entrer dans la lumière. Il s'agit de l'ex nantais Valero Rivera, qui inscrit cinq buts à la suite en l'espace de quatre minutes, de quoi assommer définitivement les Angolais avant la mi temps (21-10 à la mi temps).
A défaut de suspens, les Espagnols ont décidé d'offrir du spectacle en deuxième mi temps. Les contre attaques fusent, le jeu au près espagnol fait des merveilles contre des Angolais dépassés par les événements et tout le monde y va de son petit but pour faire gonfler ses stats. Côté angolais, Sergio Lopes est bien esseulé, le seul étant en mesure de limiter la casse étant son compère de la base arrière, Edvaldo Ferreira. Au final, l'Espagne s'impose 42-22 et continue doucement sa montée en puissance avec en ligne de mire le match de jeudi contre la Slovénie pour s'offrir la première place du groupe.
Espagne 42 - 22 Angola
Espagne
Gardiens: Perez de Vargas (5/14, 36%), Corrales (5/18, 28%) Joueurs: Fernandez (9/10, MVP), Rivera (6/9), Balaguer (6/9), Dujshebaev (4/8), Costoya (4/5), Figueras (4/6), Tomas (3/3), Guardiola (2/2), Goni (2/4), Canellas (1/1), Sarmiento (1/3)
Angola
Gardiens: Figueira (2/11, 18%), Muachissengue (8/38, 21%) Joueurs: Lopes (6/11), Ferreira (5/7), Antionio (3/7), Hebo (3/9), Quinanga (2/2), Mulenessa (1/1), Teca (1/3), Pestana (1/6), Muachissengue (0/1)