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Starligue - J4

Aix vient à bout d'un Saran à mi-temps

, par Dalibor

Secoué en première période, Aix a fini par s'imposer à Saran (37-35) et se classe, ce matin, dans le trio de tête du championnat.

L'important, dans le sport, n'est pas de passer en tête à la mi-course mais bien de franchir la ligne d'arriver en premier. C'est certainement avec cette philosophie que se sont réveillés les Saranais ce matin, un peu frustrés de ne pas avoir été payés de leur première mi-temps quasi idéale, qui les a vu rentrer au vestiaire avec quatre buts d'avance (20-16). "Il faut reconnaitre qu'on a un maximum de réussite sur cette première période. Nos arrières ont des statistiques de folie, on réussit tout ce qu'on tente, on a des arrêts de gardien...On peut être même un peu déçus de n'avoir que quatre longueurs d'avance à la pause" résumait Fabien Courtial. Il faut dire que ses hommes avaient profité à fond des largesses défensives aixoises, qui laissait Jean-Jacques Acquevillo et Quentin Eymann seuls dans le secteur central, tandis que Chema Rodriguez s'amusait à la mène. "On a été pris d'entrée par leur intensité défensive, et on est restés un bout de temps groggy. J'ai dit à mes joueurs à la pause que malgré notre première période plus que médiocre, on n'était qu'à quatre buts, et qu'il ne fallait pas se précipiter. Et j'ai été autant surpris de la vitesse à laquelle nous sommes remontés que celle avec laquelle nous avons été distancés en début de match" concédait Jérôme Fernandez.

Aix, le jour et la nuit en seconde période

Car la seconde période allait être l'exact miroir de la première, et pour Saran, l'inverse complet du début de second acte face à Toulouse il y a deux semaines. Aix allait inscrire treize buts en l'espace d'un quart d'heure pour passer à +4 à un quart d'heure de la fin et s'envoler vers la victoire (25-29, 43'). Les ingrédients ? Une défense bien plus compacte, de la fraicheur physique et des montées de balle à 200 à l'heure avec Jordan Camarero implacable à la finition de celles-ci (11 buts pour l'ailier droit aixois). Et là où Jérôme Fernandez pouvait lancer Juan Andreu ou Aymeric Minne en fin de match, Fabien Courtial regardait désespérément vers son banc de touche, sans y trouver de solution. "Aix a beaucoup mieux défendu sur Acquevillo en seconde mi-temps, c'est compliqué de sortir Chema parce que tu te dis qu'il peut toujours te sauver la mise sur une ou deux actions... Mais peut-être que ce match montre où nous en sommes aujourd'hui et nos limites du moment. Il aurait fallu faire deux mi-temps quasi parfaites pour l'emporter, on n'en a fait qu'une" concluait Fabien Courtial. Avec quatre points en autant de matchs, le coach loiretain se satisfait du bilan, tout comme son homologue provençal. "Le trio de tête m'importe peu, on avait tablé sur six points ou plus après quatre matchs, on y est" se réjouissait Fernandez. Qui sait que, la semaine prochaine, face à un Chambéry avec le couteau sous la gorge et dans une Arena neuve, il faudra reproduire le même style de match qu'hier soir.

Les statistiques :

SARAN LOIRET HB - PAYS D'AIX UC 35:37 (20:16) Arbitres : Richard Thobie, Mourad Bounouara

Saran : Poirier (0 arrêt /4 tirs dont 0/3 pén), Kocic (7 arrêts / 38 tirs dont 1/7 pén); Guillaume, Drouhin (4/5 dont 3/3 pén), Lamazaa-Parry (4/4), Diaw, Muyembo (1/2), Perrin, Gheysen, Rodriguez (5/7), Acquevillo (9/15), Kollé, Ramond (5/5), Eymann (7/11), Jallamion, Bordier

Aix : Djukanovic (0 arrêt / 13 tirs dont 0/1 pén), Baznic (5 arrêts / 23 tirs dont 0/2 pén); Ong (2/3), Goni Leoz (2/4), Pecina (1/2), Loesch (7/8 dont 7/8 pén), Dalhaus, Cigesar (1/3), Konan (3/4), Onufryienko (3/4), Andreu (4/4), Minne (1/1), Camarero (11/12), Gaudin, Mamdouh (1/1), Zein (1/3)

A Saran, Kevin Domas

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