CDF - 1/2 finale
Paris rejoint Nîmes en finale
Dans un très chaud Phare de Chambéry, Paris a fait preuve de solidité pour l'emporter face aux Savoyards pourtant revenus en fin de match (24-27). Ils affronteront Nîmes en finale, le 5 mai prochain.
Grosse ambiance au Phare. Après la qualification surprise de Nîmes face à Montpellier, Chambéry rêve aussi de créer l'exploit pour atteindre la finale à Bercy le mois prochain. Sauf que Paris, invaincu sur la scène nationale en 2018, prend les devants en début de match et affiche sa bonne maîtrise des événements. Sur une contre-attaque, Luc Abalo donne le premier break aux visiteurs (3-5, 9'). Le même Abalo justifie le statut et la domination parisiennes en début de rencontre (5-9, 16'). Laurent Busselier pose le temps-mort, mais Chambéry n'arrive pas à réduire l'écart, la faute notamment à un bon Rodrigo Corrales dans les buts du PSG. Néanmoins, Paris n'étouffe pas les Savoyards qui restent dans le match en étant menés de simplement trois buts à la pause (12-15, 30').
Chambéry y a cru
Les Chambériens ne lâchent pas l'affaire au retour des vestiaires, mais c'est encore Corrales qui se dresse sur leur chemin. Paris maîtrise toujours la rencontre et construit bien ses attaques. Sander Sagosen met Paris à cinq longueurs (13-18, 35'), et Nedim Remili accroît encore l'avantage parisien quelques minutes plus tard (15-21, 41'). Mais au moment où rien ne semble empêcher Paris de rejoindre la finale à Bercy, après avoir manqué l'événement la saison dernière, la belle machine parisienne se grippe. La défense chambérienne est plus agressive, Julien Meyer sort de sa boîte et réalise plusieurs arrêts, et un joli but de Quentin Minel ramène le CSMBHB à trois buts grâce à un bon shoot à neuf mètres (19-22, 49').
Sur l'action suivante, c'est Amine Bannour qui trouve la solution à longue distance et donne de plus en plus espoir à Chambéry. Le match est accroché, les exclusions de deux minutes se succèdent et Sander Sagosen, pas lucide du tout pour le coup, prend un carton rouge direct (52'). Baptiste Malfondet marque et maintient Chambéry sur une série de 5-0 (21-22, 52'). Chambéry y croit, mais Paris retrouve sa solidité et sa réussite offensive en fin de rencontre. Un beau coup de poignet d'Uwe Gensheimer ramène Paris à quatre longueurs d'avance (22-26, 56'). Paris s'impose au final de trois buts (24-27), sans avoir livré le meilleur match de sa saison mais tout de même une performance suffisamment consistante pour prendre le dessus sur une courageuse équipe de Chambéry, qui a eu le mérite d'y croire jusqu'au bout.
Mickaël Georgeault