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O.Krumbholz : "On avance vite"
Depuis lundi, l'équipe de France est rassemblée à la Maison du Handball à Créteil. Pour ce stage de préparation au futur championnat d'Europe - prévu en France du 29 novembre au 16 décembre prochain -, Olivier Krumbholz avait convoqué vingt-trois joueuses. Il a fait le point sur l'état de forme des Bleues ce matin en conférence de presse.
Les objectifs du stage
"Les clubs français ont fait l'effort de nous libérer leurs joueuses pour cette semaine. Seules deux sont absentes : Amandine Leynaud et Estelle Nze Minko qui jouent dans le championnat hongrois. Ce stage était essentiellement dédié à la mise au point des situations tactiques en attaque mais nous souhaitions également travailler sur notre capacité à contre-attaquer et poser des problèmes au repli adverse dans cette phase de jeu. Tout se passe très bien depuis lundi. On avance vite et les filles sont bien concentrées à l'entraînement. Je sens qu'il y a une vraie volonté de profiter des entraînements et particulièrement du travail collectif à 6 contre 6 pour avancer. C'est valable sur le terrain et en dehors où on a multiplié les réunions, à la fois avec le préparateur mental et avec nous. A J-35, c'est de bonne augure de pouvoir avancer aussi vite sur la constitution du jeu."
Les blessures
"On est plutôt mieux physiquement que fin septembre, des bobos sont en train de disparaître même s'il en reste quelques-uns. On essaye de préserver tout le monde à la fois vis-à-vis des douleurs et de leurs sollicitations en club. Certaines joueuses, comme Blandine Dancette, font leurs premiers pas de retour de blessure. C'est important pour elles de revenir dans le groupe si elles veulent prétendre à être à l'Euro. De toute façon, nous ne pouvons pas laisser éternellement les gens au frigo et les sortir au dernier moment. On a besoin de travailler."
"Cléopatre Darleux pourrait être en reprise au moment de la préparation mais les délais peuvent évoluer en mieux ou en moins bien. Si les conditions sont très favorables, elle est susceptible d'être opérationnelle. Nous verrons dans trois semaines. Laurisa Landre a du mal à récupérer après son opération du genou, c'est compliqué. Est-ce-que nous allons avoir de très bonnes nouvelles dans les semaines à venir, je ne peux pas vous dire…. Camille Ayglon-Saurina a accumulé plein de petits bobos mais ça commence à aller mieux. Enfin, Jannela Blonbou a été indisponible toute la semaine."
Un groupe de travail élargi
"Les filles ont été convoqué uniquement vis-à-vis du championnat d'Europe, on n'a pas fait venir des jeunes pour préparer l'avenir. Pour autant, ce n'est pas une mise en concurrence des titulaires. Le but est de faire travailler les jeunes qui pourraient être amenés à disputer l'Euro en cas de blessures."
"Les filles qui sont aujourd'hui regroupées ont toutes des qualités. Par exemple, Aïssatou Kouyaté se débrouille très bien à l'entraînement. Le handball français a une richesse et les filles progressent dans les clubs. Je suis content d'avoir fait ce choix là."
"Avoir un groupe plus important permet de faire du travail collectif même si un nombre important de filles sont absentes sur les entraînements. Si on avait un groupe plus réduit, on avancerait avec les filles qui auraient le plus de chance de faire l'Euro mais, en tirant tout le temps sur les organismes, on ne pourrait pas faire de 6 contre 6 à l'entraînement. Il y aurait forcément au moins une absente. Et pour travailler, on a besoin d'avoir au strict minimum 12 joueuses."
Les conclusions de la dernière étape de la Golden League (un nul, deux défaites)
"Ça nous a montré qu'on avait encore du chemin à parcourir et qu'on était impacté lorsqu'on évolue avec des absentes (Camille Ayglon-Saurina, Grâce Zaadi et Siraba Dembele). Mais ça signifie aussi que lorsque ces joueuses sont là, on peut performer ! Sans certains leaders, l'équipe n'a pas le même visage et c'est normal. On utilise cette alerte pour montrer que nous avons encore du travail, dans la précision du jeu notamment."
A Créteil, Clément Domas