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EdF (M)

Dans le vif du sujet

, par Dalibor

L'équipe de France entame ce soir son championnat d'Europe avec une rencontre face à la Norvège qui sera déjà décisive. Entre deux équipes qui se connaissent bien, l'enjeu sera la première place du groupe.

"Depuis le début de la préparation à Capbreton, on s'est focalisé sur ce 12 janvier et ce match face à la Norvège" entame Didier Dinart, le sélectionneur de l'équipe de France. C'est dire l'importance de la rencontre de ce soir dans l'esprit des Bleus. Il faut dire que cette septième confrontation entre les deux équipes en un an risque d'avoir une importance capitale. Une victoire, et la France, sous réserve de ne pas se prendre les pieds dans le tapis par la suite face à l'Autriche et la Biélorussie, serait en position de force pour accéder aux demi-finales. En revanche, si elle venait à s'incliner ce soir, le chemin vers le dernier carré serait forcément plus sinueux. "On se retrouverait à faire la course derrière la Croatie, le pays-hôte, et ce serait loin d'être un cadeau. Pour ne pas être à la traîne, il faudrait faire un exploit si on venait à perdre contre la Norvège" continue Dinart, même si son adjoint Guillaume Gille cherchait, lui, à relativiser : "On sera sur un match essentiel, pas un match couperet".

Empêcher les Norvégiens de jouer rapidement

D'où peut venir la surprise, entre deux équipes qui se connaissent si bien ? Difficile de le dire. Christian Berge, lors de la dernière confrontation entre les deux équipes la semaine passée, avait choisi de laisser sa star Sander Sagosen au repos, tandis que, côté français, on avait joué carte sur table. "Je voulais que mon équipe ait des repères pour attaquer leur défense" explique Dinart, qui appuie aussi sur l'importance du repli défensif pour l'emporter. Quatorze buts, voilà le total inscrit par les coéquipiers de l'intenable gaucher Kristian Björnsen en contre-attaque et engagements rapides jeudi dernier. "C'est énorme, dans un contexte international" note-t-il, en sachant que de la capacité à empêcher les Norvégiens de jouer rapidement dépendront les chances de succès français. "Il y a une différence entre vouloir et pouvoir. Il va falloir énormément de rigueur dans tout ce que nous allons faire car en face, c'est une équipe de très haut niveau. Nous avons travaillé correctement, nous avons été rigoureux mais il faut maintenant le traduire sur le terrain" continue le sélectionneur, qui ne pourra pas compter sur Luka Karabatic, touché à la cheville samedi et qu'on ne devrait pas voir sur ce premier tour. Les Français ont donc les cartes en main à l'heure d'aborder un duel qui sera, déjà, décisif. Alors, pour paraphraser Dinart, "y'a plus qu'à".

France - Norvège à 20h30 (en direct sur beIN Sports 3) précédé de Autriche - Biélorussie à 18h15 (en direct sur beIN Sports 3)

A Porec, Kevin Domas

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