Esp
700 matches en Asobal pour Hombrados
Véritable légende du handball espagnol, José Javier Hombrados a disputé mercredi soir son 700ème match professionnel en Asobal. Son équipe, Quabit Guadalajara, s’est imposée d’un but face à La Rioja (28-27).
Si Thierry Omeyer (42 ans) semble éternel en Starligue, son homologue espagnol José Javier Hombrados repousse encore davantage l’âge de la retraite. A 46 ans, le portier ibérique, qui a bâti une bonne partie de sa légende sous le maillot de Ciudad Real pendant onze ans, écume toujours les parquets d’Asobal. S’il avait effectué une pige à Wetzlar en Bundesliga puis à Al-Sadd au Qatar il y a quelques années, il défend les cages de Guadalajara depuis 2015. La rencontre remportée mercredi soir face à la Rioja (28-27) était particulière pour le gardien espagnol car il disputait son 700ème match en Asobal. Il s’agit d’un record absolu de l’autre côté des Pyrénées, loin devant Fernando Hernández (617), Gurutz Aginagalde (616), Juanín García (611) ou encore José Ángel Delgado Ávila (606).
« Atteindre la barre des 700 matches est une récompense pour toutes ces années de travail, confie-t-il sur le site de la ligue espagnole. Je suis très heureux de l’avoir atteinte. C’est un chiffre très élevé même si ce n’est pas quelque chose de spécial pour moi car le handball est ma passion. Avoir joué 700 matches reflète mon niveau de passion pour mon sport. »
Le champion du monde 2005, qui compte notamment deux médailles de bronze olympiques (1996 et 2008), a tenu son rang mercredi soir en réalisant 12 arrêts à 34,3% de réussite. « Ces 700 matches viennent couronner ma régularité, les efforts et la constance de toutes ces années de carrière », ajoute-t-il. Avec 27 saisons d’Asobal au compteur, José Javier Hombrados a connu sept clubs en Espagne : Atlético de Madrid, BM. Cantabria, Teucro, Ademar, San Antonio, Ciudad Real et Guadalajara. A 46 ans, l’heure de la retraite ne semble pas pour demain puisque le gardien ibérique envisage de prolonger son contrat d’une saison avec Guadalajara. « Même si je ne me fixe pas de limite, je suis un peu plus proche de la fin à chaque fois, avoue-t-il. Je ferai un point en février ou mars pour évaluer ma réussite dans les cages et comment je me sens physiquement. » Ce José Javier Hombras est définitivement éternel.
Olivier Poignard