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Euro 2018

Arpad Sterbik, le facteur X

, par Dalibor

Le gardien de 38 ans, revenu dans la sélection espagnole hier, a été un des joueurs importants dans la victoire espagnole face à l'équipe de France.

Trois arrêts, ce n'est finalement pas énorme. Mais ces trois arrêts, réalisés par Arpad Sterbik face à l'équipe de France ce soir en demi-finale du championnat d'Europe, ont pesé lourd dans le compte final et aussi dans les têtes bleues. Rappelé hier pour pallier la blessure au genou de Gonzalo Perez de Vargas, le colosse de 38 ans a fait la misère aux tireurs de sept mètres de l'équipe de France. C'est d'abord Kentin Mahé qui s'y est cassé les dents, avant que Michaël Guigou ne rate son lob en fin de première période. En seconde mi-temps, c'est Raphaël Caucheteux qui a trouvé le gardien du Vardar Skopje sur sa route. Pour un troisième échec qui, combiné aux deux autres, n'ont rien fait pour arranger les affaires d'une équipe de France bien mal embarquée. "Arpad, c'est comme Thierry Omeyer, c'est une légende" souriait son collègue dans les cages espagnoles Rodrigo Corrales, auteur lui de dix arrêts. La légende, elle, ne voulait pas tirer la couverture à elle. "Avant tout, c'est une performance collective. Tout le monde a parfaitement rempli son rôle, et j'ai juste fait ce que j'avais à faire. C'est plus facile pour un gardien de s'adapter et je n'ai pas eu à entrer en jeu, puisque Rodrigo a fait une belle partie" soulignait Sterbik après la rencontre. Lui aussi a vécu la défaite en finale en 2016 en Pologne. Et s'il se montre aussi décisif, l'Espagne pourrait bien ne pas être loin de prendre sa revanche sur le destin.

A Zagreb, Kevin Domas

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