Euro U20 (M) - 1/2
Les bleuets en finale !
L'équipe de France junior s'est imposée face à l'Allemagne 28 à 26. Les bleuets ont dominé de bout en bout une équipe allemande qui n'a pu faire l'exploit. Les Français affronteront soit la Slovénie à Celje, dimanche à 17h30.
Même si l'erreur est présente de temps à autres, même s'il existe encore des petits temps faibles à effacer en première période (14-15, 33e), il faut être clair : ils ont été excellent. Ce "ils" rassemblant les joueurs, eux qui ont réalisé "un match plein" pour Arnaud Parisy, mais aussi le staff qui aura préparé toutes les possibilités. Pour la première fois le jeu à sept allemand aura été inefficace, et abandonné au bout de dix minutes (5-2, 10e). Puis lorsque les bleuets ont eu toutes les difficultés du monde face aux puissants allemands (6-5, 15e), Hugo Brouzet est sorti du bois pour faire la paire avec Yoann Gibelin sur une 0-6. Ce dernier qui aura aussi donné de son savoir-faire offensif (3/5) face à des allemands pas réputés pour leur tendresse. Dès lors, les bleuets ont toujours gardé la main, bénéficiant du talent de Kyllian Villeminot, de la justesse de Julien Bos et de la précision de Edouard Kempf. Sans oublier les nombreux arrêts de Valentin Kieffer, déterminant dans la prise du pouvoir par les bleuets en première période. En face, seul Janis Boieck dans ses buts arrivait à gripper la machine, mais c'est bien le seul point noir. Les dernières estocades allemandes avec jeu à sept et 2-4 défensive n'auront eu pour effet que de réduire le score (28-26, SF).
La fatigue fait son oeuvre
Le scénario idéal : "Pour nous, l'Allemagne n'a eu aucune surprise. On savait qu'ils allaient vite passer à sept contre six... Certes peut-être pas à ce qu'il débute avec. On s'était très bien préparé, beaucoup de vidéo et de travail. Les garçons ont été très appliqués et la 1-5 a bien fonctionné. On savait qu'on pouvait sortir une aligné, à quel moment ça restait à voir en fonction du déroulement du match. On avait essayé d'avoir le maximum de cartes pour jouer tout les scénarios." Seul ombre au tableau de cette belle rencontre, l'état des corps des joueurs. Elohim Prandi avec un coup au côte est sorti plié en deux, Dylan Nahi fait l'objet de nombreux suivis et Gaël Tribillon ne posait plus le pied au sol à la suite d'une mauvaise réception. Les trois devraient cependant être là dans deux jours, dans le meilleur état possible. "Je pense que les deux finalistes arriveront fatigués. C'est d'abord dans les têtes, une finale ça se gagne et ils veulent la chercher. On va avoir un jour et se remettre en ordre de marche pour le match, je me fais pas de soucis."
Pas d'arrêts en route
Les joueurs, quel que soit leurs états, promettent de ne pas s'arrêter là : "Il reste un match à aller chercher et j'espère qu'on va continuer comme ça." Ce sont les premiers mots de Edouard Kempf à la fin de la rencontre. Ne lui parlez même pas d'un adversaire : "On va se recentrer sur nous. [...] L'objectif c'est la première, on va tout faire pour." S'ils sont également satisfait de leur rencontre, tous ne voient que ce but final : l'or. "Je reprendrai les termes de Julien Bos, termine le sélectionneur adjoint : on n'est là que pour l'or. Les garçons sont déterminés, on va aller jusqu'au bout !"
LA FEUILLE DE MATCH
À Celje (Zlatorog Arena). Arbitres : Andorka et Hucker (Hongrie) France – 28Bastien Soullier (GB - 1/7) ; Valentin Kieffer (GB - 14/34) – Dylan Nahi (3/7) ; Gaël Tribillon (2/3) ; Yoann Gibelin (3/5) ; Aymeric Lippens ; Elohim Prandi (4/7) ; Noah Gaudin (0/2) ; Kyllian Villeminot (5/7) ; Clément Damiani ; Julien Bos (3/4) ; Robin Dupont-Marion ; Edouard Kempf (5/7) ; Hugo Brouzet (0/1) ; Tom Poyet (3/5) ; Robin Dourte.
Allemagne – 26Janis Boieck (GB) ; Leon Mehler (GB) – Luca Witzke (4/8) ; Dimitri Ignatow (2/4) ; Fin Backs (1/2) ; Tim Matthes (1/2) ; Janik Schrader (3/3) ; Lukas Stutzke (3/7) ; Lukas Kister ; Justin Kurch ; Joshua Thiele (1/1) ; Jannek Klein (1/2) ; Hendrik Schreiber (6/10) ; Mattis Michel (0/1) ; Frederik Simak (1/1) ; Max Neuhaus (3/3).
À Celje, Maxime Thomas