LDC (M) - J2
Montpellier tombe à Brest
Montpellier peut avoir des regrets pour cette deuxième défaite en autant de rencontres. Les hommes de Patrice Canayer ont offert dix bonnes premières minutes avant que Brest ne s'installe dans la rencontre et fasse sa loi, sur son parquet. Dix minutes dans lesquelles la 0-6 héraultaise était en place et permettait surtout d'enchaîner sur le jeu rapide, véritable force montpelliéraine. Un enchaînement qui se faisait bien et mettait les Français devant (2-4, 9'). C'était avant que Brest anticipe mieux sur son repli mais surtout, qu'Ivan Pesic commence son festival et que Montpellier se mette à douter. Notamment sur attaque placée, où les arrières ont bien eu du mal à se frayer des chemins pour arriver jusqu'aux six mètres mais surtout à prendre des tirs de loin, qui ont clairement manqué au MHB pour faire monter la défense biélorusse. Quand bien même c'était difficile dans ce secteur de jeu, les Héraultais étaient aussi à la peine, sur des situations claires, comme au quart d'heure de jeu, quand ils étaient en supériorité et que lors des deux possessions, Baptiste Bonnefond ratait sa passe en diagonale et que derrière c'était Mathieu Grébille qui butait sur Pesic. Il a donc fallu attendre des rotations en fin de mi-temps, notamment les entrées d'Arnaud Bingo et Benjamin Afgour qui ont fait du bien. L'ancien de Dunkerque arrivait à se faire une place et était servi, ce qui a permis à son équipe de ne pas être distancée à la pause (13-10, MT).
Pesic pesait
La pause n'a pour autant pas suffi à soigner tous les maux montpelliérains. Quand en défense les ballons étaient récupérés, ils avaient du mal à être poussés sur grand espace parce que Brest continuait de bien replier et faisait peu à peu perdre confiance à leur adversaire. Quand Vincent Gérard, bien en place ce soir avec 12 arrêts (31%), faisait les arrêts, ses coéquipiers se voyaient souvent dépassés par les Biélorusses à la récupération, leur offrant des cartouches en plus. Des maux toujours présents sur la base arrière, obligeant Patrice Canayer à replacer Mathieu Grébille sur un poste d'arrière dans le dernier quart d'heure, en l'absence de Jonas Truchanovicius. Il pouvait faire parler son duel alors qu'à droite, Valentin Porte continuait à mettre la tête dans les intervalles pour tenter de revenir mais ça ne suffisait pas. Les échecs devant le but étaient bien trop importants et Pesic continuait à faire des misères aux tireurs français. Montpellier n'arrivait pas à s'y remettre quand les occasions claires continuaient à défiler et que ça ne rentrait toujours pas. A l'image du pénalty décadré de Vid Kavticnik à la 48e. Pourtant en fin de match, Valentin Porte remettait les siens à deux longueurs mais c'est Djordjic qui venait enlever tout espoir de retour des champions d'Europe, à deux minutes du terme. Le MHB est encore une fois bousculé en ce début de campagne européenne (26-23, FM) et sera attendu la semaine prochaine pour la venue de Kielce dans le Sud de la France.
Maxime Cohen