LFH - 1/4 retour
Besançon et Nantes qualifiés !
La tendance des quarts de finale aller de LFH s'est confirmée hier soir. Besançon a su conserver son avantage face à Issy-Paris (30-25 / 18-19) et Nantes a décroché un nul qui a suffi à son bonheur à Nice (19-19 / 23-22). Les deux équipes les moins bien classées à l'issue de la saison régulière sont en demi-finale !
Très solides Bisontines ! En déplacement à IPH, les filles de Raphaëlle Tervel n'ont jamais craqué. Après un début de match maîtrisé (1-4), elles ont encaissé un 4-0 sans sourciller après le premier temps mort posé par Arnaud Gandais. Au cours d'une première période jonchée d'approximations techniques en attaque, seules les deux gardiennes - Catherine Gabriel côté ESBF et Silje Solberg pour IPH - ont vraiment su s'illustrer. Sans aucun but inscrit durant les huit dernières minutes de la première période, les deux équipes étaient alors à égalité à la mi-temps (7-7, MT).
Beaucoup plus rapides en attaque, les Parisiennes ont ensuite pris les devants sous l'impulsion d'Océane Sercien-Ugolin (11-8, 34'). En s'appuyant sur une très grosse défense, les coéquipières de Tamara Horacek sont ensuite passées à +4 sans pour autant jamais franchir la barre symbolique des 5 buts d'écart. A trois reprises, pourtant, les Bisontines auraient pu craquer en défense, tant leur attaque - 2 buts en 17 minutes - était à la peine (14-10, 47'). Mais les filles de Raphaëlle Tervel auront finalement tenu bon jusqu'au bout, revenant même à égalité (16-16, 55') avant de s'incliner d'un petit but (19-18, FT). "On s'attendait à tous les scénarios, prendre un -5 au début, être à -5 à la fin..., note Raphaëlle Tervel. IPH est longtemps resté à -4 mais on ne s'est pas affolé, on s'est remis sur nos base, notre défense. On n'a pas pris ce but, pourtant elles ont tenté le 7 contre 6 par exemple. Faire une deuxième demi-finale de suite, c'est juste magique. Mon équipe avance à vitesse grande V, techniquement, collectivement et mentalement. C'est génial." Une énorme performance pour le club franc-comtois. Issy-Paris, de son côté, essayera d'accrocher la cinquième place. "Défensivement, nous n'avons joué qu'un match, le retour. Et offensivement, on a été en grande difficulté sur ce même match. On n'a pas assez pris nos responsabilités... Catherine Gabriel nous a fait beaucoup de mal. La qualification de Besançon est méritée sur l'ensemble des deux matchs. C'est une grande déception."
Dans l'autre quart de finale, le match retour fut tout aussi serré que l'aller. Vainqueur d'un petit but chez elles, les Roses avaient pourtant démarré la rencontre de la pire des manières (5-1, 11'), bousculées par la base arrière niçoise. Particulièrement solides dans le dernier quart d'heure, le coup de massue infligé à l'OGCN, un 5-0 en en dix minutes, fut décisif pour la suite (8-8, MT). Car au retour des vestiaires, Malin Holta et les siennes ont continué à appuyer sur l'accélérateur (10-14, 40'). Le retour des Aiglonnes dans les derniers instants fut trop tardif... (19-19, FT).