Recherche

Pas de résultat

Veuillez taper au moins 3 caractères...

LFH - J7

Les Européens font le travail

, par Kucerka

Gnonsiane Niombla (Metz)

Metz et Brest continuent leur entame parfaite de ce championnat de France en le lâchant toujours pas le moindre point. Derrière on tente de s'accrocher mais c'est difficile, Paris l'a aussi emporté mais reste tout de même derrière le trio de tête. 

Le Champion de France en titre, Metz, reste sur sa lignée de sept victoires. Au total inverse de son opposant du soir, Saint-Amand, qui attend toujours ses premiers points. La venue de Metz, même affaibli, n'était certainement pas le meilleur moment. Les Messines emmenées par Méline Nocandy et Gnonsiane Niombla (6/6 et 6/7 au tir), n'ont pas vacillé. Pourtant en face, la prestation des Amandinoises était honorable. Elles n'ont jamais lâché leur adversaire, qui pourtant paraissait insurmontable avant la rencontre. Les quelques passages à vide en première période les reléguaient à sept buts des Messines qui s'engouffraient dans toutes les brèches proposées par les Nordistes. Saint-Amand résistait mais au moment de rentrer au vestiaire, l'écart était déjà bien là (10-16, MT). Même si Claire Vautier mettait le feu aux poudres (7/8), rien n'y faisait et le Metz handball était intouchable. Les Lorraines pouvaient dérouler, en gardant une distance de combat confortable, même en donnant du temps de jeu aux plus jeunes, comme cela a été le cas pour Laura Kanor, Manuella Dos Reis, Daphné Gautschi et Sharon Nooitimeer appelées pour pallier aux absences (24-30, FM). 

Brest a déroulé

Si Metz continue son sans faute, Brest ne lâche pas d'une semelle. A Fleury, les protégées de Laurent Bezeau ont encore une fois démontré leur supériorité. En face, les Loirétaines évoluaient avec une équipe, certes amoindrie, qui a montré plein d'envie sur son parquet. "C'était important qu'on donne une image dans l'engagement sur soixante minutes. Il fallait retrouver l'état d'esprit qu'on avait contre Nantes et Besançon" expliquait Christophe Cassan au micro de Pour info à Orléans. Même avec toute l'envie du monde, il était difficile de résister aux Brestoises qui, comme Metz, attaqueront leur campagne européenne ce week-end. Et pourtant, en première période pas tout n'est à jeter des locales qui trouvaient des solutions face aux partenaires d'Ana Gros un peu attentistes qui avaient du mal à réellement imposer leur rythme dans la rencontre. A la pause, Fleury était toujours là et pouvait espérer (13-16, MT). Le retour de vestiaire a tout de même été rude. Un 7-1 encaissé d'entrée de jeu qui mettait Brest sur un nuage. Les Bretonnes étaient alors hors de portée et pouvaient assurer la fin de match. Une large victoire qui vient confirmer la suprématie des deux équipes en tête du championnat (25-34, FM). 

Paris a dû forcer

La bataille la plus âpre de la soirée fût finalement entre Dijon et Paris. Deux équipes qui n'étaient qu'à trois points avant la rencontre qui désormais se voient d'un peu plus loin. Pourtant ce sont bien les Dijonnaises qui allument les premières mèches en région parisienne. De bons enchaînements qui leur permettent de mettre un pied devant leur adversaire (2-5, 13'). Une avance de courte durée que les filles d'Arnaud Gandais n'ont pas eu de mal à rattraper dix minutes plus tard (8-8, 23') pour que finalement, les deux équipes rentrent au vestiaire sur un score de parité (11-11, MT). Pendant un bon quart d'heure, les deux équipes continuaient de se rendre les coups, tandis que dans son but, Lucie Satrapova continuait de faire oublier que la saison passée, Silje Solberg était à sa place. La nouvelle recrue parisienne a encore fait un festival avec 22 arrêts au compteur. C'était assez pour que ses coéquipières trouvent la faille en attaque et fassent le trou. Un écart de trois buts suffisait aux Parisiennes pour ne plus revoir les Bourguignones. Un dernier but de Julie Dazet qui n'y changeait rien, Paris l'emportait (23-21, FM).

Maxime Cohen.

0
Nous aimerions avoir votre avis, veuillez laisser un commentaire.x