Proligue - J1

Les favoris au rendez-vous

15/09/2018 , par Dalibor

La première journée de Proligue a rendu son verdict, et les favoris ont répondu présent, à l'exception de Créteil, battu à Nancy (21-24). Dans le choc de la journée, Saran l'a emporté face à Dijon.

Soulagé, le Fabien Courtial. L'entraineur de Saran n'a pas boudé son plaisir après que son équipe se soit imposé à domicile face à Dijon (28-26). "Je me souviens pas avoir connu un match avec autant de pression. A domicile, premier match de la saison, on se devait absolument d'instaurer une bonne dynamique" analysait-il après coup. En tête de bout en bout, les Saranais se sont pourtant permis quelques frayeurs dans les derniers instants. Une balle de +4 gachée à dix minutes de la fin, avant que les Dijonnais ne recollent et ne possèdent la balle de l'égalisation, que Pierrick Naudin allait perdre, sur un passage en force peu évident sifflé par la fantasque paire d'arbitres. Ce sont finalement les deux Espagnols Sierra et Rodriguez qui allaient se montrer décisifs dans les derniers instants de la rencontre. "Je suis quand même satisfait de l'état d'esprit des joueurs, bien meilleur que ce qu'on a pu voir à Cesson le weekend dernier. Quand on voit que nos deux dernières actions sont un tir un peu rapide et une passe en touche, c'est qu'il n'y a pas grande différence entre les deux équipes" positivait Ulrich Chaduteaud, l'entraineur dijonnais.

Chartres et Massy, logiquement

Si Saran a parfaitement répondu à l'appel de la Proligue, l'autre relégué de l'élite, Massy, n'a pas fait moins bien. Face à une équipe de Cherbourg qui cherche encore ses marques après avoir renouvelé quasiment tout son effectif cet été, les Essoniens n'ont pas fait de quartier. Six buts d'avance à la pause (14-8), onze trente minutes après (32-21), l'addition est lourde pour les Cherbourgeois, chez qui Youenn Cardinal a brillé (7 buts). A Massy, on a surtout vu Luka Brkljacic à la finition, meilleur buteur de la partie avec 9 réalisations. Chartres, de son côté, s'est fait très peur à Caen. Devant toute la partie, ils se sont fait rattraper dans les derniers instants, les joueurs de Pascal Mahé égalisant à moins d'une minute du terme. Mais Sergiy Onufriyenko veillait. Avec ses dix buts, la recrue estivale a été l'homme du match et c'est encore lui qui a envoyé le tir de la gagne...dans les cages de Jordy Jacoby. Il faudra tout de suite confirmer dès vendredi prochain du côté de Nancy, qui a surpris Créteil hier soir (24-21). Une victoire somme toute méritée puisque les Lorrains ont rapidement pris le large, comptant jusqu'à six buts d'avance au coeur de la seconde période (18-12, 43'). Créteil a bien tenté un beau baroud d'honneur, se rapprochant à une longueur, mais Obrad Ivezic (photo) veillait. Vingt arrêts pour le portier nancéen, et des parades décisives dans le dernier quart d'heure. A l'arrivée, une victoire importante pour Nancy, qui aimerait bien ne pas revivre la saison galère de l'an passé.

Les promus pas largués

Les deux promus se sont quant à eux logiquement inclinés. Grenoble a offert une belle résistance à Limoges, encore au coude à coude à un petit quart d'heure de la fin. Mais la gestion du money-time a tourné en faveur des locaux. Grâce à Denis Serdarevic, d'abord, dans ses cages, mais aussi à Romain Ternel et Baptiste Calandre, qui n'ont pas hésité à prendre leurs responsabilités dans les moments chauds. Le poids de l'expérience, dirons certains, alors que les Limougeauds se sont finalement imposés 26-21. Mais il faudra compter sur Grenoble cette saison. Tout comme sur Strasbourg d'ailleurs, qui n'a pas démérité dans une des salles les plus chaudes du championnat. A Vernon, les Alsaciens étaient également dans le match à un quart d'heure de la fin. Mais Fernando Garcia montait la garde, avec quelques parades importantes, tandis que Corentin Boe (photo) réalisait un festival sur son aile gauche. Quinze buts pour le Normand, l'homme de la journée et décisif dans la victoire 27-24 des siens. Enfin, Sélestat a fait la loi sur son terrain face à Nice (30-26). Longtemps devant, les hommes de Christophe Viennet ont bien failli se faire piéger à l'entrée des dix dernières minutes. Mais Vladimir Perisic veillait, et avec ses 17 arrêts, il a assuré le succès des siens, tandis que la paire belge De Beule-Cauwenberghs plantait les dernières banderilles dans les dernières secondes. Avec neuf buts, l'arrière gauche finit d'ailleurs meilleur scoreur de la partie.