Digital
La FFHB au rang des mal classés en terme de digitalisation
L'Observatoire du Sport et du Digital vient de livrer son dernier baromètre lié à la digitalisation des fédérations sportives françaises. En effet, les fédérations se doivent d'intégrer le digital dans leur quotidien, notamment pour interagir avec leur communauté, qu’elle soit composée de licenciés, de pratiquants ou de sympathisants de leur sport. En dehors de quelques études ponctuelles sur le nombre de followers par réseau social -mesurant de façon incomplète la notoriété-, il n’existait pas d’étude en profondeur sur le niveau de digitalisation des acteurs du monde du sport français. Par digitalisation, l'Observatoire analyse spécifiquement le niveau d’interactions proposé par les fédérations aux internautes et mobinautes. Plus concrètement, de la capacité d’une fédération à couvrir l’ensemble des besoins digitaux de sa communauté, fans ou licenciés.
Afin d'avoir une vision la plus large et objective possible, une multitude de critères ont été utilisés pour analyser le niveau de chaque fédération sportive à écouter ses licenciés ainsi que le niveau d'interaction et la qualité des réponses et services proposés. Les fédérations sont comparées sur 52 critères répartis selon 5 catégories : diversité, proximité, performance, interactions, rayonnement. Malgré des résultats sportifs reconnus en France et à l'international, la fédération française de handball fait figure de très mauvais élève sur le sujet de la digitalisation. En effet, la FFHB termine à la 51ème place du baromètre, sur 76 fédérations classées, avec une note finale de 46,6 ! Ce niveau est assez contradictoire avec l'engagement des communautés et fans de handball de certains clubs ou joueurs français.
La FFHB se retrouve à côté de fédérations bien moins "importantes" en terme de visibilité mais surtout en terme de moyens comme la fédération de char à voile ou encore celle de randonnée pédestre. Sans surprise, la fédération de football se classe à la première place (note de 88,2) devant la fédération de rugby (note de 88) et celle d'athlétisme (note de 81,4). Il faut désormais espérer que les dirigeants de la FFHB prennent en compte les résultats de ce baromètre afin de faire évoluer la situation car celle-ci est très négative compte tenu du rang du handball dans le paysage du sport français mais surtout de ses moyens.