EHF Cup
La France, parent pauvre médiatique de l'EHF Cup
L'EHF a révélé cet après-midi les chiffres concernant la coupe EHF, qui va débuter ce weekend. Et médiatiquement, en France, la sauce semble avoir du mal à prendre.
Après six saisons de la nouvelle formule de la coupe EHF, la sauce avoir du mal à prendre en France. Pas auprès des clubs, non, puisqu'avec quatre finales en six ans, dont Saint-Raphaël la saison passée, la France se classe deuxième, certes loin derrière l'Allemagne et ses cinq titres, mais devant d'autres grandes nations comme l'Espagne ou le Danemark, qui n'ont même jamais atteint la finale de l'épreuve. Mais pour le reste, difficile de dire que les choses avancent. Médiatiquement, notamment, la couverture se résume à peau de chagrin. Si, les saisons précédentes, SFR Sport avait assuré les retransmissions des matchs disputés dans l'Hexagone, cette fois, personne ne s'est bousculé à la porte. Et RMC Sport, la nouvelle version de SFR Sport, n'a pas souhaité poursuivre l'opération. Si l'EHF se vante d'avoir revenu les droits de sa deuxième coupe d'Europe dans plus de vingt pays, via quinze diffuseurs, la France en est absente. Même l'Allemagne, pourtant pas passionnée les autres années, s'y est mise, via le service DAZN qui vous permet, pour 9.99€/mois, de voir les matchs des trois équipes germaniques en course. Dont les Füchse Berlin, tenants du titre, et qui affronteront Saint-Raphaël dès dimanche, dans un remake de la finale de la saison passée.
Alors les supporters des Varois, seuls en course cette fois après l'élimination prématurée d'Aix, devront se reporter sur ehfTV. La plateforme vidéo de la fédération européenne diffusera, pour la première fois, l'intégralité des matchs de poule, soit 8 matchs chaque weekend. Et ce, gratuitement. Bien maigre pour une compétition dont les joutes n'ont, parfois, rien à envier à celles de la Champions League.
Kevin Domas