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EHF Cup (M)

La coupe EHF restera en Allemagne

, par Dalibor

Comme on pouvait s’y attendre, la logique a été respectée dans les deux demi-finales de la coupe EHF, ce soir à Kiel. Et la finale mettra aux prises Kiel et Berlin demain.

Tout le monde s'y attendait, les spectateurs l'espéraient secrètement, les deux équipes allemandes engagées dans ces Finales de coupe EHF, Berlin et Kiel, se retrouveront en finale demain soir. Le THW, qui joue à domicile, a mis une mi-temps à prendre la mesure des Danois d'Holstebro. Le temps d'ajuster la défense et surtout, de verrouiller le repli défensif. Sans leurs contre-attaques fulgurantes, les Scandinaves ont fini par céder, incapables de trouver les solutions sur jeu placé. Et les hommes d'Alfred Gislason, poussés par leur public, ont creusé l'écart pour finir avec six longueurs d'avance. "Le match n'a pas été simple. On a eu un peu de chance sur certains tirs, mais je pense qu'on était quand même meilleurs dans tous les secteurs de jeu" notait le coach des Kielers Alfred Gislason, tandis que Rune Dahmke appuyait sur le soutien du public d'une Sparkassen Arena à guichets fermés. Tout comme son équipe, qui a largement tourné en seconde période, les supporters n'ont pas eu à puiser dans leurs réserves.

En auront-ils besoin demain ? L'opposition devrait, en tout cas, être d'un autre niveau. Berlin n'a pas livré son meilleur match de la saison, loin de là, mais il a surtout fait jouer son expérience pour faire déjouer Porto. "On était un peu nerveux, c'était une grande salle et peu de joueurs ont une expérience internationale" notait le coach des Portugais Magnus Andersson. Et cela s'est vu. Une défaite de quatre buts (20-24), soit autant de jets de sept mètres manqués par les tombeurs de Saint-Raphaël en quarts de finale. Si on y ajoute les six échecs de leurs ailiers face à un Silvio Heinevetter encore décisif dans une phase finale de coupe d'Europe, on comprend vite que Porto a laissé passer sa chance. Et que Berlin a su saisir la sienne, sans avoir à être génial. "On a mis du temps à trouver le rythme mais on a réussi à le tenir jusqu'à la fin de la rencontre" résumait Velimir Petkovic, le coach berlinois, qui a surtout pu compter sur les performances de Paul Drux et Hans Lindberg pour alimenter la marque offensivement.

Cela suffira-t-il, demain, pour conserver un titre que Kiel aimerait bien subtiliser aux renards ? Les statistiques, en tout cas, donnent déjà les hôtes favoris. Avec trois victoires en trois rencontres, dont la dernière il y a un mois tout juste en Bundesliga, les Kielers ont l'avantage. "On a parfois perdu de peu, cela va donc nous donner une motivation supplémentaire pour créer la surprise demain. On ne sera sans doute pas favoris, mais on aura encore plus envie de gâcher la fête" souriait, malin, Petkovic. Le coach berlinois, qui a déjà soulevé le trophée trois fois dans sa carrière, sait exactement comment s'y prendre. Mais cette fois, ce ne sera pas Grosswallstadt, Dunkerque ou Saint-Raphaël en face, mais bien le grand THW Kiel, dans sa salle où seul Magdeburg a réussi à le faire tomber cette saison. Comme quoi, il faudra pousser fort pour ouvrir les portes du succès. Mais elles ne sont pas non plus fermées à double tour.

A Kiel, Kevin Domas

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