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Paris, objectif sommet de l'Europe
Le Paris Saint-Germain entame sa campagne européenne du côté de Zagreb ce soir (20h00). Avec pour objectif ultime de finalement lever la Champions League. Mais ce ne sera, encore une fois, pas simple.
"On ne peut pas être satisfait si on ne va pas à Cologne". Raul Gonzalez, l'entraineur du Paris Saint-Germain, résume bien la problématique de son équipe. Elle aura beau tout gagner sur la scène nationale, à l'heure de faire les comptes, la coupe d'Europe possèdera un coefficient prépondérant dans le bilan. Cette Champions League, objectif assumé mais qui échappe au club de la capitale depuis qu'il y a fait son retour en 2013, est presque devenu une obsession. Paris avait fait le voyage jusqu'à Cologne et le FINAL4 les trois saisons précédentes, il est resté à quai en avril dernier, passant à travers d'un seul match sur toute la saison. La défaite à dix buts à Kielce, que les Parisiens n'ont pas réussi à remonter au match retour, a éclipsé tout le reste de sa saison. "C'est une défaite qui fait oublier tout le reste, malgré le fait qu'on fasse une phase de groupe de très bonne facture. On rate un match, celui qu'il ne fallait pas rater. J'espère qu'on pourra rapidement solder tout ça" ajoutait Bruno Martini, le manager parisien, à la veille de la rentrée.
Et effectivement, Paris, l'an passé, a battu tous les records. Celui d'invincibilité à domicile, qui tient depuis novembre 2015. Celui du nombre de points marqués dans la phase de poules, que le PSG a terminé avec 26 points, soit treize victoires en quatorze matchs. Il sera sans doute plus compliqué de réaliser un tel parcours cette saison, la poule dans laquelle les Parisiens ayant été placés semblant plus relevée. Ne serait-ce que par la présence de Barcelone, autre candidat déclaré à la victoire finale et qui s'est encore renforcé avec l'arrivée de Luka Cindric cet été. Les Catalans font d'ailleurs partie des favoris de la compétition, au même titre que les Parisiens mais aussi que des Hongrois de Veszprem, des Polonais de Kielce ou, évidemment, du tenant du titre, le Vardar Skopje. "Si on fait la liste des équipes qui peuvent la gagner, on prend la moitié des participants. Quand, en plus, on rajoute le format du Final Four, qui rend toutes les surprises possibles, on se rend compte que gagner la Champions League reste extrêmement compliqué" appuie Nikola Karabatic, qui peut toujours devenir le premier joueur à soulever le trophée avec quatre maillots différents. Lui, comme ses coéquipiers, ont parfaitement conscience que tout autre résultat final sera vu comme un échec. "Même quand on perd la finale d'un but, les gens ont pensé que ça en était un" continue le demi-centre. Ne soyons pas dupes. Paris, comme les saisons précédentes, n'a pas le choix : ce sera la victoire sinon rien.
RK Zagreb - Paris Saint-Germain HB à 20h00 (en direct sur beIN Sports 3)Kevin Domas