L'Espagne doit encore régler la mire

Si le champion d'Europe en titre s'est imposé de dix buts (23-33) contre le Bahreïn vendredi soir pour son entrée dans le mondial, son sélectionneur, Jordi Ribera, regrettait les nombreux échecs aux tirs de ses joueurs.

Auréolée de son titre continental remporté il y a un an en Croatie, l'Espagne a un statut à tenir et des ambitions élevées cette année au championnat du monde. Même un succès de dix buts (23-33) face au modeste Bahreïn n'a pas totalement satisfait le sélectionneur Jordi Ribera. Si les Hispanos ont passé une soirée paisible et maîtrisée (11-16 à la pause), faisant de nombreuse rotations, ils ont fait preuve de déchet à la finition.

"Nous avons réalisé de très bonnes actions en attaque, mais les erreurs à la finition nous ont pénalisé, regrettait le sélectionneur ibérique. Il y a eu des situations où nous sommes arrivés à six mètres mais nous avons ensuite échoué face au gardien. C'est peut-être le plus important à retenir aujourd'hui pour pouvoir s'améliorer lors de nos prochaines sorties."

Avec 67% de réussite globale aux tirs et à six mètres, les espagnols ont cependant fait mieux que la France (65% de réussite dont 57% à 6 mètres) et la Suède (64%) mais moins bien que la Croatie (70%) et la Norvège (74%) pour leur premier match dans la compétition. Les champions d'Europe, portés par les 7 buts du toulousain Ferran Solé, ont une journée pour régler la mire avant de monter d'un niveau dimanche (19h) contre l'Islande. Les approximations offensives pourraient alors se payer cash.

Olivier Poignard