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Mondial U21 (M)

L'incroyable histoire américaine

, par Maxime Thomas

Les Etats-Unis profitent des réformes de l'IHF pour se glisser dans les mondiaux de handball. Une équipe aux multiples origines et très tournée vers l'extérieur dont... La France. C'est le cas avec Sebastian Wheeler, arrière gauche à Poitiers.

C'est avec étonnement que se fait la lecture du groupe américain. Des joueurs éparpillés entre les Etats-Unis et l'Europe dont... La France. Sebastian Wheeler est joueur depuis une saison dans l'hexagone, grâce à une rencontre incroyable : "J'ai joué à Poitiers cette année, et j'ai signé un nouveau contrat donc je vais pouvoir jouer une nouvelle année. Ma sœur joue pour l'équipe nationale et leur entraîneur Christian Latulippe - qui est aussi celui de Poitiers - m'a offert un contrat l'été dernier. J'étais disponible pour venir et vivre mon rêve de jouer en France, qui est le meilleur pays pour jouer au handball."

Une drôle d'aventure

Peu performant en N2 cette saison, où il a plutôt joué avec la réserve, le grand arrière montre ses qualités avec la modeste équipe américaine. Difficile pour ce pays néophyte sur la scène internationale de rivaliser avec la Serbie (19-36), l'Espagne (13-34), ou la Slovénie (16-43).  "Nous avons des joueurs qui jouent en Europe, France, Israël, Allemagne et d'autres qui jouent aux Etats-Unis. Presque tout le monde a une double nationalité. C'est vraiment difficile de progresser ensemble, partager des stages et jouer des matches, mais nous sommes heureux de faire ça. Nous serons mieux organisés plus tard." Le Japon et la Tunisie offriront assurément des oppositions difficiles mais plus équilibrées.

En tout cas, le joueur tire son épingle du jeu, meilleur buteur de son équipe avec Amar Amitovic qui évolue au RK Kajang en Bosnie, et Amir Benjamin Seifert qui lui joue au Kityat Ono en Israël... Des joueurs dont la distance n'a pu être raccourcie que très tardivement : "Nous avons commencé la préparation en Espagne le 8 juillet, soit une semaine pour se préparer au championnat. Ce n'est pas beaucoup, toutes les équipes se sont préparées pendant deux, trois, quatre semaines... Mais c'est cela d'être un pays tout nouveau dans le handball, nous voulons juste être ici pour se confronter aux autres nations et faire de notre mieux."

Se tester

Quant aux ambitions, difficile de se fixer. Le pays se construit au niveau du handball, et sait que sa place peut s'agrandir rapidement, avec de toutes manières les Jeux Olympiques de 2028 à Los Angeles. Même la coupe du président, objectif qui ne serait pas utopiste, n'en est pas un : "La dernière victoire d'une équipe américaine a été en 1989... Nous voulons juste jouer, montrer notre valeur, et faire du mieux possible." À voir certaines équipes présentes, tel que le fragile Nigéria ou la tout aussi atypique Australie, il n'est pas impossible de voir la date record tomber. En tout cas les nombreux supporters américains le pensent : "Yes, they can !"

À Vigo, Maxime Thomas
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