La journée en chiffres

Avant-dernier épisode de la Lidl Starligue avant la trêve, cette douzième journée a apporté son lot de spectacle, de suspens et de rebondissements. Voici quelques chiffres pour vous remettre de vos émotions.

BUTS MARQUES : DU SPECTACLE AVANT NOËL

396 buts marqués lors de cette 12^e journée, soit un de plus que lors de la 11^e. C’est un score supérieur à la moyenne de la saison qui reflète la tendance offensive de la majorité des rencontres de cette semaine. Il n’y a qu’à Dunkerque (22-23 contre Chambéry) et à Nantes (25-24 contre Aix), que la barre des 50 buts n’a pas été dépassée. A l’opposé, le match opposant Tremblay au Paris Saint-Germain (32-41) est, pour le moment, la rencontre la plus prolifique de la saison avec 73 buts.

ARRÊTS : LES GARDIENS FONT DE LA RESISTANCE

172 arrêts de gardien cette semaine, soit le deuxième meilleur total de la saison. Rémi Desbonnet est le principal contributeur à ce beau score. Il a muselé l’attaque istréenne avec 21 arrêts. Cette performance remarquable du portier gardois lui permet de prendre la tête du classement des gardiens avec 135 arrêts. Mais derrière lui, de nombreux autres gardiens se sont illustrés : Kim Sonne Hansen a fait la différence pour Chartres face à Ivry (15 arrêts), Mihai Popescu réalise un 6^e match au-dessus de 10 arrêts (14 face à Créteil), Vincent Gérard assure face à Tremblay (13 arrêts).

   

LES SERIES

Ivry reste sur 6 défaites consécutives et glisse dangereusement vers la zone de relégation. Les Ivryens ont peut-être perdu plus qu’un match face à Chartres.

Créteil est toujours dernier malgré une défaite honorable à Saint-Raphaël. Les Cristoliens n’ont plus gagné depuis 9 journées.

Chambéry arrête l’hémorragie en s’imposant sur le fil à Dunkerque. Les Savoyards retrouvent la victoire après 4 matchs sans succès.

Aix souffre contre les gros et vient ainsi de perdre ses trois derniers matchs. Sur les 6 dernières rencontres, les Provençaux n’ont battu que Créteil, s’inclinant contre Saint-Raphaël, Paris, Montpellier, Nîmes et enfin Nantes.

Nîmes, bien amené également par Benjamin Gallego (5 buts à la mène), enchaîne une sixième victoire consécutive en écrasant ses voisins d'Istres (34-22).    

ZOOM : CHAMBERY, MAUDIT DE LA SECONDE MI-TEMPS ?

Chambéry s’est encore fait peur mercredi soir à Dunkerque. Alors qu’ils maîtrisaient le match en première mi-temps (15-10 à la pause), les Savoyards ont bien failli laisser s’envoler une victoire qu’ils avaient pourtant en main. Ce n’est pas la première fois que ce scénario arrive et ceci nous a amenés à regarder quelles étaient les équipes qui perdaient le plus de points en 2^e mi-temps. Quel serait le classement si les matchs s’arrêtaient à la 30^e minute ?

		Pts	V	N	D	BP	BC	Diff
1	PARIS	24	12	0	0	222	167	55
2	NÎMES	19	9	1	2	180	154	26
3	MONTPELLIER	16	8	0	4	171	160	11
4	NANTES	15	7	1	4	183	161	22
5	TOULOUSE	13	5	3	4	175	168	7
6	CHAMBERY	13	4	5	3	166	163	3
7	AIX	12	5	2	5	160	159	1
8	SRVHB	11	4	3	5	172	176	-4
9	TREMBLAY	10	5	0	7	159	165	-6
10	DUNKERQUE	8	3	2	7	143	155	-12
11	IVRY	8	3	2	7	149	176	-27
12	ISTRES	7	3	1	8	152	179	-27
13	CRETEIL	7	2	3	7	157	171	-14
14	CHARTRES	5	2	1	9	150	185	-35

Classement du championnat si les matchs s'arrêtaient à la mi-temps

Sans ces baisses de régime en 2e mi-temps, les Chambériens seraient ainsi 6e du classement, avec 5 points de plus que leur total actuel. Tremblay finit également mal les matchs et perd ainsi 5 points en jouant les deuxièmes mi-temps. Quant aux Cristoliens, ils en laissent échapper 4.

Au contraire, certaines équipes bénéficient de ces deuxièmes mi-temps pour "se refaire la cerise". Ainsi, Nantes, Dunkerque, Toulouse ou encore Chartres ont récupéré 3 points grâce aux deuxièmes mi-temps.

	Points au classement	Points si les matchs s’arrêtent à la mi-temps	Points perdus(-) ou récupérés(+) en 2e mi-temps
PARIS	24	24	0
NIMES	18	19	-1
NANTES	18	15	3
MONTPELLIER	18	16	2
TOULOUSE	16	13	3
AIX	12	12	0
DUNKERQUE	11	8	3
SRVHB	11	11	0
ISTRES	9	7	2
CHAMBERY	8	13	-5
CHARTRES	8	5	3
IVRY	7	8	-1
TREMBLAY	5	10	-5
CRETEIL	3	7	-4

On remarque que globalement, les équipes du haut de tableau ont tendance à mieux finir les matchs et ainsi remporter, à l'expérience ou au physique, des parties serrées face à des adversaires qui s'essoufflent. Enfin, des matchs de 30 minutes n'empêcheraient pas le PSG de survoler le championnat. Les Parisiens ont ainsi gagné toutes leurs premières mi-temps cette saison, avec presque 5 buts d'écart en moyenne.  

Tristan Paloc