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Euro (M)

Le Portugal, un adversaire à prendre au sérieux

, par Lanfillo

Dika Mem (France)

L’équipe de France débute son Euro par un duel face au Portugal (18h15). Une équipe qu’elle connaît bien, pour l’avoir croisée en éliminatoires, et contre laquelle elle ne veut pas se laisser surprendre.

Dika Mem commence à avoir des fourmis dans les jambes. « La prépa est longue. On s’entraîne, on fait des matchs, mais au bout d’un moment, on a envie de commencer les matchs officiels. » L’équipe de France a passé une bonne quinzaine de jours à préparer l’Euro, et voilà enfin le coup d'envoi qui arrive pour les Bleus. « On est enfin sur place et on a hâte d’entrer dans le vif du sujet et de se confronter à ces équipes qui nous attendent », abonde Adrien Dipanda. Et si l’adversaire majeur de la poule est la Norvège, qui jouera devant son public face à la France dimanche, la rencontre face au Portugal ce vendredi fait figure de premier piège à éviter.

L'effet de surprise est passé

Les Bleus ne le connaissent que trop bien, ce piège. Ils sont tombés dedans à Guimarães, le 11 avril dernier, battus logiquement par une équipe portugaise qui lui était supérieure ce soir-là (33-27). La France s'était rattrapée trois jours plus tard (33-24). « Il n’y a plus d’effet de surprise, déclare le sélectionneur Didier Dinart. C’est une très belle nation, ils ont fait des matchs amicaux très cohérents. » L’Espagne s’est en effet imposé difficilement face aux Portugais (30-25) avant que les partenaires de Pedro Portela terminent leur préparation par une victoire contre la Russie le week-end dernier (27-25). L’ailier de Tremblay ne cache d’ailleurs pas les ambitions de sa sélection, pas venue à Trondheim pour faire de la figuration. « Notre présence ici, c'est la récompense de tout le travail effectué depuis des années, affirme l’ailier. On a montré qu'on était capable de jouer à un très bon niveau, et il va falloir faire la même chose ici pour avoir une chance de passer le premier tour. C'est clairement l'objectif. »

La France en est consciente. Dans tous les discours entendus en conférence de presse hier, la prise au sérieux de cet adversaire est totale. « Ils viennent en tant qu’outsider, mais avec beaucoup d’ambition » souligne Dipanda. L’absence de Gilberto Duarte, le leader offensif du Portugal forfait pour la compétition ? « Quand on pense qu’une équipe est amoindrie par des absents, c’est peut-être le plus gros piège » prévient Didier Dinart. Un éventuel statut de favori pour les Bleus sur la rencontre ? « Avec notre palmarès, oui on est favoris, mais ça ne veut rien dire, coupe Mem. Au Portugal, on était favoris aussi, mais on a perdu. Je n’aime pas donner ces statuts. La vérité est sur le terrain. » La France tient à entrer le mieux possible dans la compétition, un moment où il y a « toujours beaucoup de pression », rappelle le capitaine Cédric Sorhaindo. La France devra donc d’entrée se mettre dans le bon tempo pour réussir son entrée en scène, et garder son sang froid si le match met du temps à se décanter. « A nous de bien rester concentré pour ne pas se faire surprendre et pouvoir l’emporter », ajoute Dika Mem. Une concentration qui sera nécessaire pour contrecarrer les plans portugais, qui tenteront de rester au contact le plus longtemps, « les emmener loin dans le match, les faire douter, dixit Portela. On a la volonté de bien rentrer dans la compétition et de gagner cette rencontre. » Les Bleus sont bel et bien prévenus.

A Trondheim, Mickaël Georgeault

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