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Découvrez les vainqueurs du concours "Portez haut les couleurs"
La lecture, activité propice au confinement, est aussi source d'évasion, d'émotions et de vibrations ! C'est pourquoi le concours national d'écriture « Portez haut les couleurs », lancé en janvier dernier par la Ligue féminine de handball, son partenaire titre Butagaz et la société Short Edition a rencontré un véritable succès auprès des lecteurs. Nombre d'internautes se sont connectés également depuis l'annonce de la phase finale du concours, pour lire gratuitement les 30 œuvres retenues en finale puis élire leur œuvre favorite, désignant ainsi le « Prix du Public » et mettant à profit les heures rendues disponibles par cette troisième semaine de confinement, tout en vibrant à l'unisson des exploits sportifs narrés ! En parallèle, sous le haut patronage du Ministère des Sports, un jury, constitué de représentants de la LFH, Butagaz et Short Edition et de deux joueuses de clubs de Ligue Butagaz Energie (2) a voté pour le prix « Lauréat du Jury » et son « Coup de Cœur » en choisissant deux histoires, qui selon eux, répondaient le mieux à la thématique « Corps et âmes ». Palmarès :
- Lauréat du Jury : « Skiff, frêle esquif », de Christian Pluche
- Coup de cœur du Jury : « Dernière danse », de Kelly Kerckhove
- Prix du Public : « David contre Goliath », de Keith Simmonds
Les membres du jury ont été unanimes sur le choix du « Lauréat du Jury ». L'histoire met en avant la beauté, le romantisme et la sérénité mais aussi la hargne et le perfectionnisme nécessaires à l'entraînement. Enfin, la chute rappelle à la réalité après ces instants aériens. Quant au « Coup de cœur », l'histoire a ému notamment pour le questionnement sur les raisons qui nous poussent à exercer un sport. Sophia Fehri, joueuse de Chambray Touraine a en effet, apprécié « ce texte très riche qui parle de tant de choses en si peu de temps : plaisir qu'on a lorsqu'on fait du sport, ce qui nous motive, la question de la réussite, les relations familiales, et ce lien avec la mer qui est là. » Idem du côté de Laura Kamdop, joueuse du Fleury Loiret : « J'ai beaucoup aimé ce texte, les questions que se pose cette danseuse : qu'est-ce que la danse lu i apporte, la comparaison avec sa mère... » L'ensemble des 200 œuvres est également disponible gratuitement sur le site. Tous les textes du concours permettent de parler du sport, non pas comme une compétition ou une recherche de performance, mais comme quelque chose de plus intime. Ils parlent de la vraie vie des sportifs, ce qu'il y a avant la compétition, l'entraînement, les petits gestes, les sensations.