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Proligue - J10

Nancy et Pontault gardent le rythme, Massy enchaîne

, par Lanfillo

Johann Caron (Massy Essonne HB). Crédit photo : Panoramic

Les co-leaders Nancy et Pontault ont tous les deux récupérés deux points supplémentaires qui les maintiennent en tête. Derrière, Massy signe une sixième victoire de suite face à Dijon, concurrent pour les play-offs. Saran et Cherbourg, suivent le groupe. Pas Sélestat, freiné chez lui par Valence.

Entre la trêve, le report de deux journées pour tous et le report du match contre Besançon le week-end dernier, Sélestat n’a pas joué de match officiel depuis le 29 octobre avant de recevoir Valence ce vendredi. Et pour leur retour à la compétition, les Violets ratent leur entame de match des Violets. Valence, bien organisé en défense avec une défense à plat mais mobile, qui gêne les artilleurs de la base arrière sélestadienne tels que Nicolas Minne et Thomas Capella, gratte des ballons et enchaîne des contres que Sylvain Kieffer et Maxime Arvin-Bérod se chargent de bien conclure (4-8, 12’). Sélestat parvient à réduire l’écart, mais échoue à plusieurs reprises à égaliser, notamment sur penalty pour Nicolas Minne (20’). Valence conserve donc son avantage et l’accroît même dans la dernière minute de la première période en profitant des mauvais choix alsaciens (12-15, 30’). Même scénario au retour des vestiaires : suite à une bonne interception, Adrien Vergely permet à Valence de garder une avance confortable (15-19, 38’). Valence a même quelques occasions de prendre cinq buts d’avance, mais ne parvient pas à mener à bien ces attaques. Longtemps mené de quatre buts, Sélestat revient alors dans le match. Malgré une double infériorité, Mehdi Harbaoui enchaîne les arrêts, notamment sur deux penaltys, et le jeune Grégoire Plat donne pour la première l’avantage à Sélestat dans le money-time (26-25, 57’). Valence revient néanmoins au score dans la dernière minute et décroche un nul mérité (27-27). « On ne mérite pas beaucoup mieux », reconnaît le coach de Sélestat Christophe Viennet à la fin de la rencontre, qui ne se cache pas derrière un manque de rythme ou la découverte du huis clos pour ce match nul à domicile forcément décevant.

Nancy et Pontault parfaits avant leur duel

Maxime Ogando (Grand Nancy Métropole HB)

Besançon aurait pu aussi invoquer le manque de rythme pour justifier sa défaite du week-end. Mais les Bisontins ont surtout dû subir la foudre du Grand Nancy Métropole Handball, toujours invaincu après sept journées de championnat. Tout n’a pas été simple pour les Nancéiens, un temps derrière au score en première période (8-10, 18’) avant de reprendre l’avantage cinq minutes avant la pause et de le conserver (17-15, 30’). A un peu plus de vingt minutes du terme, Besançon est à trois buts des Lorrains (21-18, 39’). Nancy fait alors basculer la rencontre en sa faveur avec un 7-1 en six minutes (28-19, 46’). Porté par un excellent Louis Prévost dans les buts (13 arrêts sur 24 tirs, à 54%) et un très bon Maxime Ogando sur l’aile gauche (8 buts), Nancy s’envole et Besançon ne peut plus rien y faire. À l’arrivée, la défaite est lourde pour le GBDH (38-26), qui devra vite passer à autre chose pour se concentrer sur le match reporté contre Sélestat ce lundi. Pour Nancy, cette septième victoire en autant de sorties où la jeune garde s’est mise en évidence (outre Ogando et Prévost, Marc Leyvigne et Thibaut van Deik ont marqué 4 buts chacun) est de bon augure avant le choc à Pontault-Combault vendredi prochain.

Rémy Gervelas (Pontault-Combault)

Les Pontellois ont eux aussi bien préparé cette échéance en allant s’imposer du côté de Strasbourg. Aux Malteries, les hommes de Chérif Hamani ont fait preuve d’une grande maîtrise en maintenant leur adversaire à distance durant toute la durée d’une rencontre où Strasbourg n’a jamais eu l’avantage au score. Au-delà de la dixième minute, Pontault a toujours eu au moins deux buts d’avance sur le SEHB, sans en compter plus que quatre néanmoins en première période (12-16, 30’). Strasbourg, emmené par un bon Clément Damiani (9 buts), tente de résister, mais le PCHB fait parler sa supériorité en début de deuxième période et prend sept buts d’avance à l’entrée dans le dernier quart d’heure (17-24, 46’). Avec une nouvelle belle partie de Rémy Gervelas (16 arrêts), Pontault-Combault s’impose très logiquement (25-29) contre une équipe de Strasbourg toujours en quête de son premier succès à domicile cette saison.

Massy renverse Dijon et réalise la passe de six

Edson Imare (Massy Essonne HB). Crédit photo : Panoramic

Le seul match de la journée opposant deux équipes du haut de tableau mettait aux prises Massy et Dijon. Dijon, dans la première partie de tableau mais avec un peu de retard sur les équipes de tête, devait absolument l’emporter pour se rapprocher du podium, dont la troisième place est justement occupée par les Essonniens. Après quinze premières minutes équilibrées (5-5, 15’), Dijon se met à la hauteur de son statut et parvient à creuser l’écart. Massy ne marque pas pendant dix minutes et se retrouve détaché (5-10, 25’). Avant la mi-temps, le MEHB retrouve tout de même un second souffle et réduit l’écart (8-10, 30’). Les Dijonnais ne plient pas au retour des vestiaires, conservent un temps l’avantage du score, mais progressivement, Massy prend le contrôle de la rencontre, en défense et en attaque, avec encore une fois une belle performance d’Edson Imare (9 buts). « Dijon a fait un sacré match, ils nous ont poussé dans nos retranchements, analyse Jérémy Roussel à l’issue de la rencontre. Ils ont fait une grosse première mi-temps dans tous les secteurs de jeu, et quand on est revenu, ça a basculé mentalement, et on s’appuie toujours sur une grosse défense. On avait besoin qu’Edson reprenne le leadership offensif, ce qu’il a très bien fait. Mais toute l’équipe est à féliciter. »

Abdoulah Mané (Dijon). Crédit photo : Panoramic

Car effectivement, Massy, après avoir égalisé (14-14, 43’), prend l’avantage (18-16, 49’) et contraint Dijon à courir derrière le score. Déjà déçu de la fin de la première période où « ce n’est pas normal que, quand on est à 10-5, on arrive à la mi-temps à 10-8 », Ulrich Chaduteaud est encore plus frustré de la prestation de son équipe en deuxième période. « En deuxième mi-temps, je pense qu’on a tout fait pour ne pas gagner ce match. D’abord on fait de grosses fautes, on prend des deux minutes, on se précipite en attaque. On manque de sérénité en deuxième période alors qu’eux sont hyper sereins. Et quand on court après le score, on se précipite encore plus. » Moins précis, le DMH ne parvient pas à revenir au score, butant sur une solide défense de Massy et sur son gardien Gauthier Ivah, auteur d’une énorme performance à 21 arrêts (53%). « Il est très précieux, confirme Roussel. Non seulement il fait des arrêts, mais il fait des arrêts décisifs. À six mètres il est redoutable, et il se cale de mieux en mieux avec la défense dans la lecture des tirs de loin. »

Ulrich Chaduteaud (Dijon Métropole HB). Crédit photo : Panoramic

Massy contrôle le money-time et s’assure une belle victoire (24-20), qui lui permet de poursuivre sa jolie série de six victoires consécutives. Les Lions sont toujours troisièmes, à deux points du podium. Pas mal pour une équipe qui clamait vouloir avant tout assurer son maintien cette année. Jérémy Roussel tient d’ailleurs à rester sur cette ligne. Le classement « ne veut toujours rien dire », assure-t-il, mais « l’important, c’est la dynamique. Il faut qu’on la garde, et qu’on reste les outsiders qu’on est. » A l’inverse, Ulrich Chaduteaud, qui n’avait pas caché les objectifs dijonnais cette saison, est logiquement déçu de cette performance et de cette quatrième défaite de la saison pour le DMH. « Il faudra bien qu’à un moment donné, on essaie de rattraper ces points perdus », lâche le coach du DMH.

Saran et Cherbourg gardent le rythme de la tête

Jordi Deumal (Saran Loiret HB). Crédit photo : Panoramic

Dijon est finalement la seule équipe du haut de tableau à ne pas marquer de points ce week-end. Ex-æquo avec Massy avant le début de cette journée, Saran n’a pas failli à domicile contre Nice. Le Cavigal, reboosté par ses deux victoires en une semaine, se serait bien vu enchaîner dans le Loiret, et met d’ailleurs les ingrédients pour réussir son coup en début de rencontre (5-7, 19’). Mais des pertes de balle notamment brisent cette dynamique et Saran, notamment emmené par l’ancien capitaine niçois Jordi Deumal (6 buts), prend le match en mains (13-9, 27’). En début de deuxième période, Nice a des balles d’égalisation (16-15, 40’), mais gâche à nouveau et se retrouve même en panne offensive pendant plus de dix minutes. Saran, qui profite pas mal des arrêts de Nicolas Gauthier (14 parades à 38%), s’échappe vers la victoire (24-16, 53’), au final assez confortable (29-23). Saran reste à deux points de la tête du championnat.

Williams Manebard (Cherbourg). Crédit photo : Martin Remigy

De son côté, Cherbourg a retrouvé le chemin de la victoire du côté de Sarrebourg. Les promus mosellans ont pris un éclat dès le début de la rencontre (4-4, 7’ ; 5-10, 14’), mais ont réussi, dans un premier temps, à rester dans le match. Hugo Paul ramène les Jaunes et Bleus à un but (10-11, 21’), et si Cherbourg garde l’avantage, le même Hugo Paul marque juste avant la pause pour le SMSHB qui reste au contact (13-15, 30’). Mais le premier quart de la deuxième période est cauchemardesque pour les locaux : butant sans cesse sur Sven Horvat, en pleine réussite (12 arrêts à 55%), Sarrebourg ne marque qu’un but en quinze minutes, pendant que la JSC, emmenée par Williams Manebard (10 buts), prend le large en en marquant 13 (14-28, 45’). Sarrebourg ne s’en remettra pas et s’incline très logiquement (23-34). Avec un match de retard, les Mauves sont à deux points du podium.

Angers et Billère n’arrivent pas à se départager

Pour la seule rencontre opposant deux équipes de la deuxième partie de tableau ce week-end, Angers et Billère ne sont pas parvenus à prendre le dessus l’un sur l’autre. Après un premier avantage pour le SCO, c’est Billère qui prend les commandes de la rencontre, situation consolidée par un 3-0 conclu par Eduardo Reig-Guillen (9-12, 21’). Billère conserve un avantage de trois buts à la pause (12-15, 30’), mais Angers resserre sa défense et parvient à empêcher les Béarnais de scorer pendant près de dix minutes. À peine plus efficace en attaque, les Angevins en profitent néanmoins pour reprendre l’avantage (18-17, 45’). Les dix dernières minutes sont très serrées et la rencontre peut basculer d’un côté ou de l’autre. Dans la dernière minute, Valentin Doudeau égalise à nouveau pour Billère, et après un tir au-dessus de Baptiste Mahau pour Angers, une dernière tentative d’Antoine Gros est stoppée par Maxence Rizzi, auteur de 14 arrêts. Au final, le nul (24-24) n’arrange personne, mais tout le monde s'en contentera, d’autant que, hormis Valence, tous les autres adversaires directs ont perdu ce week-end.

Retrouvez le classement et le calendrier à venir à l'onglet Résultats.

Mickaël Georgeault

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