RUS
Timur Dibirov prend sa retraite internationale
A 36 ans, le divin chauve russe Timur Dibirov a décidé de stopper son aventure avec l'équipe nationale russe après quatorze ans de loyaux services et de roucoulettes diverses et variées.
Brillant en club avec deux Ligues des Champions remportées avec le Vardar Skopje et une multitude de titres nationaux avec Chekhov et le Vardar, Timur Dibirov n'aura jamais pu faire briller la sélection russe à son niveau d'antan. Sous le maillot russe, sa meilleure performance aura été une 6ème place au Mondial 2007 où il n'était encore que la doublure d'Eduard Kokcharov, autre légende du handball russe des années 2000. Auréolé d'une triste 22ème place lors du dernier Euro, Timur Dibirov tire donc sa révérence en ayant les yeux fixés sur l'avenir comme il l'a déclaré au portail russe handballfast.
L'équipe a besoin d'un changement. Peut-être qu'il est logique de commencer le rajeunissement un peu plus tôt. J'avais deux beaux rêves. Gagner les Jeux olympiques et la Ligue des champions. Ce sont les tournois les plus durs et les plus difficiles de tous. En tant qu'athlète, j'ai grandi à une époque où de nombreux vainqueurs de la Coupe du monde et du Championnat d'Europe étaient dans notre pays. Mais il n'y avait que trois vainqueurs de la Ligue des Champions: Eduard Koksharov avec Celje, Oleg Kuleshov avec Magdeburg et Konstantin Igropulo avec Barcelone. Cela en dit long sur la difficulté de cette mission.
Il n'est toutefois pas impossible de voir le fantasque ailier gauche de nouveau sous le maillot russe puisqu'il n'exclut pas de revenir aux affaires en cas de "situation désespérée si une aide est nécessaire"
En marge de l'annonce de sa retraite, Timur Dibirov a également révélé qu'il avait une offre de contrat du PSG Handball en main au moment où il a accepté l'offre du Vardar en 2013. Si ce choix a étonné son entourage à l'époque, le futur lui a donné raison puisqu'il a remporté deux Ligue des Champions avec le Vardar pendant que le graal échappe toujours à Paris. Les difficultés financières du Vardar ces derniers mois ont failli avoir raison de l'avenir du prodige russe qui a été approché en décembre dernier par Montpellier et au printemps par le Meshkov Brest mais il a finalement rempilé avec le club macédonien après deux mois de turbulences, convaincu par le discours du nouveau président.