LBE - Phase retour
Fleury reprend la tête, Paris de justesse
Les play-downs battent de leur plein, Fleury a repris la tête du classement après sa victoire contre Toulon. Mérignac s'est relancé dans la course au maintien grâce à son succès contre Plan-de-Cuques, pendant que Saint-Amand reste à distance. En play-offs, Paris et Chambray s'imposent.
Les choses bougent dans cette phase retour de Ligue Butagaz Energie. A commencer par le haut du classement, dimanche, après le choc entre Fleury et Toulon. L'occasion de la revanche pour les joueuses de Christophe Cassan plus d'une semaine après la défaite dans le Var. Et elles avaient envie de bien faire. Sur la première période, progressivement, les Fleuryssoises ont profité des maladresses adverses pour créer l'écart (14-7, 19'). C'était sans compter sur Anna Berger. Alors menée de +7, elle a pris ses responsabilités pour scorer quatre fois consécutivement et ramener les siennes à 3 buts juste avant la pause (16-13, MT). La deuxième période est quasiment un copié-collé. Devant au score, Wajoka a redonné 5 buts d'avance à ses coéquipières (23-18, 45'). Alors qu'elles pensaient avoir fait le plus dur, une nouvelle fois, les Toulonnaises sont revenues à la charge pour offrir une fin de match intense (25-25, 54'). Malgré ce retour tonitruant, Vidak a assuré dans les derniers instants à Fleury qui avec ce succès, reprend la 1è place du classement (29-27, SF).
Mérignac repart, Dijon dans le dur
L'autre bonne opération est à créditer à Mérignac. Avec la réception de Plan-de-Cuques, c'était un match crucial pour les Girondines dans la lutte au maintien. Après 8 défaites consécutives, elles ont géré la rencontre de bout en bout. Après avoir concédé l'ouverture du score, Laurie Puleri a donné la tête pour que son équipe ne la lâche plus. Les Plan-de-cuquoises ont bien tenté de revenir au score, mais le MHB est rentré avec un petit break en tête à la mi-temps (12-10, MT). Au retour des vestiaires, grâce à Emma, l'autre soeur Puleri, la lanterne rouge de LBE a pris ses distances au tableau d'affichage (20-15, 42'). Et si elles se sont fait peur jusqu'à deux minutes du terme avec le retour au score de son adversaire (25-24, 58'), Mérignac a réussi à se remobiliser pour conserver les 3 points importants pour espérer lutter dans ce championnat (28-24, SF). Enfin dans la dernière rencontre, la JDA n'a pas réussi à dominer Saint-Amand à domicile. Un mauvais résultat qui place la JDA à hauteur de son adversaire du week-end. Pourtant les Dijonnaises avaient bien entamé la partie en étant devant durant le premier quart d'heure (6-3, 15'). Mais les Nordistes ont su réagir pour recoller à égalité (9-9, 23'). Mieux, à cause des pertes de balles des locales, Saint-Amand est même parvenu à finir leader de cette première période (10-12, MT). Toujours sans Carmen Campos, les protégées de Christophe Mazel ont eu du mal à la reprise du jeu. Malgré tout, elles ont trouvé les ressources pour être à hauteur en deux temps. D'abord avec Claire Vautier (20-20, 48'), mais surtout grâce à Di Rocco qui pensait offrir le but du match nul à 20 secondes de la fin (24-24, 60'). Mais sur une dernière erreur défensive, Kolczynski sur son aile a crucifié les hôtes à la dernière seconde (24-25, SF). Les deux équipes se retrouvent à égalité au classement.Nice crucifiée une nouvelle fois
L'histoire semble se répéter pour l'OGC Nice. Après Metz en milieu de semaine, les Niçoises ont vécu un autre scénario cruel ce week-end, cette fois pour la réception du Paris 92. Et le match était presque plus douloureux tellement le club azuréen a dominé tout le début de la rencontre. Avec 5 longueurs d'avance pendant le premier acte, les Parisiennes avaient réussi à revenir au score dans un sursaut de fin de période (12-11, MT). Mais en seconde, Marie Prouvensier et ses partenaires tenaient le score en leur faveur avec même un break en leur faveur (18-16, 43' ; 21-19, 52'). Mais en face, il y avait le facteur X pour le club de la capitale : Laura Flippes. Avec un 9 sur 13 sur sa ligne de stat, la gauchère a dicté son jeu dans la rencontre. Intenable, son équipe s'est appuyée sur elle pour revenir au score avant de reprendre la tête dans la dernière minute. Malgré l'ultime temps-mort de Marjan Kolev, Nice n'a une nouvelle fois pas converti sa balle de match et s'incline une nouvelle d'une unité sur son parquet (22-23, SF).Besançon, le double coup dur
Alors qu'elles réalisaient un début de play-off parfait, les Bisontines sont tombées de leur nuage vendredi. Et l'atterrissage a fait très mal. Premièrement, parce que le match a été très compliqué pour Besançon. Chambray, déjà vainqueur en championnat, a remis le couvert. Avec une première période de très haut vol, les Chambraysiennes ont compté 10 buts d'avance, pour finalement retourner à la pause avec un écart un peu raboté (18-12, MT). Car si elles avaient été quasi parfaite sur le premier acte, la deuxième a été plus compliqué pour les locales. Parce que les filles de Raphaëlle Tervel ont voulu défendre corps et âme leur invincibilité. Plus motivées, elles ont marqué but après but pour revenir à 2 unités (23-21, 44'). Elles ont aussi obligé Chambray à rester muet offensivement pendant 6 minutes. Malheureusement, il en manquait un peu pour décrocher autre chose (35-32, SF). Une déception d'autant plus grande, que la coach bisontine a perdu dans la bataille son internationale française Kouyaté. L'arrière droite s'est effondré sur le parquet, hurlant de douleur au genou. Le résultat est tombé. Rupture des ligaments croisés antérieurs pour la française qui manquerait le prochain stage des Bleues, mais surtout sa chance d'être sur la liste pour les JO de Tokyo. Une double coup coup pour l'ESBF.Nolann Rock