LDC (F) - Final4
Györ offre le podium à Gorbicz et Amorim
Dans un match abouti, Györ se relève de sa défaite de la veille et domine largement le CSKA Moscou (32-21, SF). Eliminées en demi-finale, les Hongroises finissent la compétition à la 3è place. Anita Gorbicz et Eduarda Amorim terminent leur aventure avec Györ par une médaille de bronze.
La sortie du dimanche aura été meilleure que la veille pour Györ. Le club hongrois a disposé facilement du CSKA Moscou (32-21) pour obtenir la médaille de bronze. Les Moscovites n'ont pas vraiment posé de grandes difficultés tellement la fatigue se voyait sur le terrain. Avec un jeu plus précis et une envie retrouvée, les protégées d'Ambros Martin ont déroulé. Même si la victoire ne rattrapera pas la déconvenue vécue hier, elles finissent la compétition sur une bonne note, et peuvent dire au revoir à leurs stars Gorbicz et Amorim.
Györ assomme le suspens
Il n'y a d'ailleurs pas eu une once de suspens dans la rencontre. Györ avait annoncé vouloir cette victoire, cela s'est ressentie d'entrée de jeu. Dans les cages, Solberg a calmé dès le début les faibles ardeurs moscovites, quand, de l'autre côté, Stine Oftedal faisait ce qu'elle voulait du ballon. En cinq minutes, Györ avait déjà fait le plus dur (5-1, 6'). La meneuse de jeu norvégienne a été l'une pièce tournante du jeu magyare dans la première période. Après les premières rotations, son retour sur le parquet coïncidait avec une nouvelle accélération de son équipe. Le duo avec Estelle Nze Minko n'a fait que donner le tournis à la défense adverse, entre les ballons récupérés et les percussions. Avec la confiance, la réussite était aussi de mise. Kristiansen voyait son tir sur le poteau finir au fond des filets, alors que le même tir avait fini en touche pour le CSKA. Juste avant le repos, Gorbicz sur son aile ponctuait parfaitement la première période de son équipe en offrant le +10 (18-8, MT).La descente russe
Si le club hongrois a autant dominé la première période et la rencontre, c'est aussi à cause des joueuses du CSKA. Jamais vraiment entrées dans la partie, elles n'ont pas réussi à poser de problème à la défense des vertes et blanches. A contre-temps quand le jeu tentait de se développer, les attaques de Moscou étaient à des années du rythme proposé en début de saison. Seuls quelques exploits individuels posaient parfois des brèches et permettaient d'avoir une opportunité, rarement concrétisée. A 38% de réussite au tir, le premier acte a été un calvaire. Pourtant il y a bien eu un petit réveil moscovite. Il correspondait à la période où Oftedal et Nze Minko se reposaient. Mais c'était le seul bref moment positif entre les pertes de balles et les offensives plus que poussives, avant une période de disette de 12 minutes entre la fin de première période et la reprise en seconde. Déjà épuisées samedi, les joueuses russes n'ont pas trouvé la solution miracle pour récupérer de l'énergie.Dernière réussie pour Gorbicz et Amorim
Avec 10 buts d'avance à la pause, la deuxième période n'a pas vraiment eu d'intérêts avec une partie déjà pliée. L'arbitre de la rencontre a bien essayé de piéger Solberg avec un ballon à la limite entre la zone et le terrain en ne l'aidant pas sur sa décision de reprendre le ballon ou non. Le match a surtout été marqué par les nombreux ballons envoyés derrière les filets de protection. Les acteurs du matchs ont ainsi joué avec quasiment autant de ballons que de joueuses sur le terrain pour une équipe. Les deux clubs ont ensuite déroulé et se sont un peu libérées pour conclure le mieux possible la saison. Et une carrière pour Anita Gorbicz. L'emblématique joueuse de Györ donnait la balle de dix unités d'avance à la pause à son équipe. Ses partenaires lui ont offert une dernière médaille avec son club de toujours, pas du métal souhaité. C'était aussi le dernier match pour une autre star, Eduarda Amorim, la Brésilienne termine son aventure en Hongrie comme sa partenaire sur la troisième place au Final 4 de Ligue des champions. Avec cette victoire, Györ peut repartir à la reconquête de son titre lâchée, mais sans ses deux joueuses phares.A Budapest, Nolann Rock