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Aix conforte sa troisième place avec la manière
En cette fin de semaine, le choc entre le 3e et le 4e de Starligue est passé par toutes les émotions. On a d’abord eu un début de rencontre où les deux équipes se sont observées et restaient à égalité (4-4, 5’). Cependant Aix, bien aidé par Kristjansson (9 buts en première période) s’est détaché petit à petit de Saint-Raphaël (4-10, 14’). Un écart assez conséquent, qui s’explique par un bon début de match d’Alejandro Romero (8 arrêts, 33%) et surtout une franche réussite aux tirs, Alexandre Demaille ne pouvant rien faire.
Le match est intense et les arbitres de la rencontre ne laissent rien passer avec de nombreuses sanctions pour les deux équipes, avec notamment cinq 2 minutes pour Aix. Les visiteurs dominent leur sujet dans ce premier acte, laissant Saint-Raphaël à au moins buts d’écarts, rentrant aux vestiaires sur le score net et sans appel de 13-21.
A l’inverse de la première période, le portier de Saint-Raphaël va faire une deuxième mi-temps remarquable (9 arrêts dans le deuxième acte). Aix semble inarrêtable malgré le bon travail d’Alexandre Demaille et alors que l’écart allait passer à +10 (15-24, 35’), Inaki Pecina (2 buts, 100%) va être disqualifié après avoir tapé dans la main de Daniel Sarmiento alors qu’il s’apprêtait à tirer. Cette exclusion sonne la révolte pour Saint-Raphaël et les coéquipiers de Drevy Paschal (7 buts, 78%) reviennent à 5 petits buts d’Aix (20-25, 43’).
Malheureusement, la révolte est de courte durée, Aix est toujours largement devant. Les coéquipiers de Nicolas Claire (4 buts, 80%), bien que butant sur le gardien local, vont assurer la fin de match. Un ultime arrêt d’Alejandro Romero scellera définitivement le score de 24-31 en faveur d’Aix.
Dans un match compliqué, Saint-Raphaël a manqué de réussite aux tirs (59%) et n’a pas su exploiter le temps faible d’Aix dans le deuxième acte. Les visiteurs ont, quant à eux, parfaitement géré la première période en prenant un avantage conséquent, les mettant suffisamment à l’abri d’un éventuel retour des locaux.Théo Alleaume