Istres et Nîmes dos à dos

Edgar Dentz (Istres Provence HB)

En clôture de la 8e journée de Starligue, Istres a réussi à accrocher son voisin l'USAM Nîmes (29-29). Les Istréens, qui ont présenté un visage courageux et séduisant, grapillent leur 4e point de la saison. Pour Nîmes, c'est un quatrième match sans victoire de rang, concluant un mois d'octobre pénible pour les Gardois.

Nîmes menait pourtant 21-27 à 8 minutes de la fin. La lumière s'est alors éteinte pour les Gardois. Jusqu'ici, ils avaient été méritants et efficaces. Car si l'on louera plus bas le courage d'Istréens jeunes et diminués, l'USAM se présentait chez ses voisins avec de nombreux absents également : Nyateu, Minel, Hesham...

Jusqu'à cette 52e minute, Nîmes a finalement plutôt bien géré son match avec ses forces en présence. Embêtés par les Istréens en première période, les Nîmois finissent par creuser l'écart en 2e mi-temps, profitant sans doute d'un petit creux physique chez les Violets. De 18-19 à la 41e minute, l'USAM se détache avec 6 unités d'avance : 21-27, 49e minute. Gallego et Dupuy sont notamment au four et au moulin (comme d'habitude). La machine se grippe alors.

Il faut dire que les Istréens ont justement bien saboté la machine nîmoise. A l'image de Guillaume Crépain (4/7), "le vieux sympa" (selon ses propos) de l'équipe, les Istréens n'ont rien lâché. Ils ont pu compter sur leur jeunesse. Edgar Dentz a été impeccable à 7 mètres (5/5), tout comme Arthur Jund (3/3 dont 2/2 à 7 mètres) qui est resté impavide au moment d'égaliser face à Desbonnet à la 59e minute. Enfin, le Danois Mikkelsen envoie des sacoches à tout va jusqu'à son exclusion dans le money time (8/13). Les Istréens pourront également remercier leur gardien Tabarand, décisif dans les derniers instants.

Les deux équipes, diminuées, ont chacune eu leurs temps forts et à l'inverse leurs temps (très) faibles. Elles se séparent sur un nul dans des derniers instants tendus (29-29).    

Tristan Paloc