LMS - J2
Créteil enchaîne contre Saran
En ouverture de la deuxième journée, Créteil a remporté son deuxième match dans la salle de Saran (25-28). Les Saranais, en tête à la pause, ont perdu le contrôle du match dans le second acte.
"Ce match, on l'avait coché". Boïba Sissoko a insisté sur l'importance de ce déplacement de Créteil à Saran au micro de LNH TV pour cette deuxième journée de Starligue. Cette opposition entre deux équipes qui pourraient bien devoir lutter longtemps pour leur maintien avait en effet déjà une importance non négligeable, et ce sont les Béliers qui s'en sont le mieux sortis. Pourtant, la première période ne laissait pas forcément présager un tel dénouement. Les deux équipes se tiennent au score, Hadrien Ramond parvenant bien à peser sur la défense cristolienne. Juste avant la pause, l'arrière droit Daniel Mosindi donne même deux buts d'avance au promu (14-12, 30'). Créteil ne tarde pas à revenir au retour des vestiaires, et le match reste indécis (19-19, 43'). Mais Créteil parvient à faire basculer le match en sa faveur avec un 5-0 conclu par Yoann Gibelin, meilleur buteur de la partie avec huit buts, ex-æquo avec son partenaire Valentin Aman (20-19, 44' ; 20-24, 52').
Dans un baroud d'honneur en fin de rencontre, Saran parvient à revenir à un but (25-26, 59'), mais Créteil reste lucide dans la dernière minute et s'impose finalement de trois buts (25-28). Les Franciliens font une excellente opération : grâce à ce deuxième succès en deux rencontres, ils entament idéalement la saison, se paient le luxe d'être seuls leaders pendant 24h et surtout font le plein avant un calendrier qui va se compliquer avec des affrontements contre Paris et Montpellier. Côté saranais, cette deuxième défaite en deux matchs a un goût très amer. "Je pense qu'on était dedans", souligne Johann Caron, également au micro de LNH TV. Il regrette que, malgré une bonne partie de son équipe, le passage à vide du début du dernier quart d'heure ait été fatal aux siens. "Il faut qu'on arrive à faire 60 minutes complètes, sans trou d'air, sinon ça va être compliqué", conclut-il.
MG