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Aix gâche l'inauguration du FDI Stadium
Pour son retour dans un Bougnol fraichement rénové, Montpellier a été contraint à la défaite par Aix en Provence (27:28).
Privé de Wesley Pardin, Nicolas Claire et Romain Lagarde, et avec un William Accambray diminué par une hernie inguinale, le Pays d'Aix n'entamait pas la rencontre à Montpellier avec la faveur des pronostics. Et pourtant...Les hommes de Thierry Anti ont entamé la partie tambour battant, profitant de leur solidité défensive pour ne pas encaisser de buts pendant douze minutes. Ils auraient même pu tuer le match d'entrée si Kevin Bonnefoi n'avait pas sorti cinq arrêts dans le même temps, pour laisser le MHB "seulement" à cinq longueurs. Comme on pouvait s'y attendre, les Héraultais se sont réveillés, les entrées de Karl Wallinius et de Valentin Porte offrant de la percussion sur la base arrière pour recoller à deux longueurs à la pause (11:13).
On pensait même le match sur le point de basculer quand, six minutes après le repos, Valentin Porte égalisait sur contre-attaque. Mais jamais Montpellier n'a réussi à passer devant. La faute, d'abord, à Micke Brasseleur, auteur d'une entrée tonitruante avec cinq buts. C'est lui qui maintenait les têtes aixoises au dessus de l'eau quand le bateau tanguait. Et quand le gaucher marquait le pas, Ian Tarrafeta prenait le relais, provoquant jets de sept mètres et sanctions. Même quand les attaques s'embourbaient, il y avait toujours un but de William Accambray, un arrêt d'Alejandro Romero pour laisser Aix devant. Et ce jusqu'à la dernière seconde, où Valentin Porte avait la balle de l'égalisation dans les bains mais l'envoyait sur un Romero décidément héroïque. Scellant là une victoire somme toute logique, puisque jamais les Aixois n'ont été menés au score.
En l'emportant dans l'Hérault, Aix reste deuxième au classement, à égalité avec Nantes. Montpellier, de son côté, reste englué dans la deuxième partie de tableau avant de se déplacer à Chambéry la semaine prochaine.
Kevin Domas