Recherche

Pas de résultat

Veuillez taper au moins 3 caractères...

Mondial 2021

La vraie compétition commence 1/2

, par Schmid

Après la phase préliminaire, c'est une toute autre compétition qui débute. Dans un système similaire à l'Euro, c'est désormais une phase principale qui débute, avec encore plus d'enjeux et des calculs qui s'annoncent compliqués pour certains. Premier aperçu de cette phase principale, avec les deux premiers groupes.

Groupe I : la Hongrie en tête, l'Espagne en diesel ?

Une équipe arrive en tête avec le plein nombre de points, et c'est tout de même une surprise avec la Hongrie (4 points). Vainqueurs de l'Allemagne, les magyars ont impressionné, Bence Banhidi en tête. Avec une équipe relativement jeune mais pleine de potentiel, la route vers les quarts de finale semble tout de même difficile, avec une Pologne en pleine essor et un Brésil qui sera revanchard. L'Espagne (3 points) quant à elle, c'est la tendance inverse. Si la victoire contre la Tunisie peut convaincre, les hispaniques restent une équipe vieillissante (moyenne d'âge supérieure à 30 ans), mais leur entraîneur Jordi Ribera est capable de superbes coups tactiques. Avec également une paire de gardiens redoutable, l'Espagne reste une grande équipe, capable du meilleur.

Johannes Bitter (Allemagne / Germany)

Avec tous ces absents, l'Allemagne (2 points) peut-elle rester parmi les favoris ? L'attaque est poussive, et la défense n'est clairement pas au niveau sans Wiencek, Pekeler et Lemke. Malgré tout, une équipe comme l'Allemagne est meilleur encore lorsqu'elle est acculée, et la courte défaite contre la Hongrie (28-29) pourrait servir de catalyseur à l'Allemagne. La jeunesse polonaise (2 points) impressionne ! Au même titre que la Hongrie, les polonais ont failli faire tomber l'Espagne après une prestation courageuse. Avec une belle victoire contre le Brésil (22-32), la Pologne a fait le plein de confiance. Avec comme plus gros atouts Szymon Sicko (arrière gauche, 23 ans) et Arkadiusz Moryto (ailier droit, 23 ans) en attaque, la route risque tout de même d'être semée d'embuches pour les quarts de finale, puisqu'il faudra défaire l'Allemagne et la Hongrie.

Au fond de ce groupe se trouvent le Brésil (1 point) et l'Uruguay (0 points). Le premier se retrouve avec un seul petit point alors que les brésiliens entamaient la compétition avec un nul contre l'Espagne. Une performance encourageante, mais le Brésil n'a pas su capitaliser dessus. Avec l'Allemagne et la Hongrie à affronter, le Brésil devra réaliser une sacrée performance pour espérer les quarts de finale. La tâche risque d'être encore plus difficile pour l'Uruguay, qui ne doit sa place qu'au forfait du Cap Vert. Une équipe bien faible dans ce groupe, qui devrait perdre tous ces matchs dans ce tour principal.

Groupe II : le Danemark et la Croatie en favoris

Comme à son habitude depuis maintenant de nombreuses années, le Danemark (4 points) fait figure de grand favori dans ce groupe. Parmi les atouts du Danemark : une profondeur de banc très large, des joueurs capables d'être déterminants à des moments clés (Mikkel Hansen en tête de liste) et des gardiens de très haut niveau. Difficile d'y voir une quelconque faiblesse, même si le parcours du Danemark était relativement facile jusqu'ici. Avec la Croatie et le Qatar, le Danemark pourra se mesurer à des adversaires d'un tout autre niveau, et prouvera (ou non) son statut de favori. Les vice-champions d'Europe Croates (3 points) quant à eux, ne brillent pas autant qu'à l'Euro. Avec des choix tactiques parfois étranges de la part du sélectionneur Lino Cervar, plusieurs absents clés (Cindric, Karacic, Sego en début de compétition), l'attaque de la Croatie semble prête à craquer à tout moment. La défense en revanche, risque de poser des problèmes à de nombreuses équipes, et Duvnjak pourrait de nouveau mener la Croatie loin dans la compétition.

Photo : IHF

Le Qatar (2 points) pourra-t-il sortir de cette phase principale ? Avec Youssef Benali qui rejoint le groupe, le Qatar récupère un atout non négligeable. Avec une paire de gardiens efficace, l'attaque semble également être bancale sauf en ce qui concerne Frankis Marzo, arrière gauche cubain artilleur de cette équipe du Qatar. Si l'Argentine et le Bahreïn ne devraient pas poser trop de problèmes, le Danemark en revanche est une toute autre affaire. L'Argentine (2 points) justement, qui a dû lutter sans Diego Simonet pour deux matchs, son meilleur atout. Une équipe que l'on connait relativement bien, sachant qu'elle semble avoir beaucoup de mal à se renouveler. La route vers les quarts de finale reste compliquée, et il faudra hausser son niveau de jeu pour espérer un résultat face à la Croatie.

La jeune équipe du Japon (1 point) a fait sensation ! Dirigée par Dagur Sigurdsson, les asiatiques pratiquent un superbe jeu offensif, vif et plein de courses. Si c'est magnifique à regarder en attaque, ce n'est pas la même limonade en défense. Si c'est clairement le point faible du Japon, une certaine fragilité mentale en fin de match leur a également causé du tort, mais cela est peut-être dû à un manque d'expérience à ce niveau. Avec les Jeux Olympiques en ligne de mire, les Japonais semblent cependant ne pas pouvoir dépasser la phase principale. Le Bahreïn (0 point) quant à lui devrait ne pas sortir non plus de cette phase, faisait figure de l'équipe la plus faible de ce groupe.

Julien Baudry

3
0
Nous aimerions avoir votre avis, veuillez laisser un commentaire.x