
Crédit photo : Martin Remigy
Pas de grand changement dans le haut du classement de la Proligue ce weekend. Dans les dernières places, en revanche, on commence à y voir plus clair.
Comme la semaine passée, face à Billère, Ivry a du batailler pour s’imposer à Strasbourg. Un petit but d’écart (25:24), au final, qui satisfera amplement les hommes de Sébastien Quintallet, qui restent fermement assis sur leur fauteuil de leader. Longtemps menés, même de six longueurs en première période, les Ivryens ont retourné la situation après la pause, profitant des multiples pertes de balle alsaciennes. Et dans un final serré, c’est d’abord le capitaine Leo Martinez, puis le portier Mate Sunjic qui ont offert la victoire aux leurs. Derrière, il ne reste plus que deux formations à trois longueurs. Tremblay, qui s’est imposé sans grande difficulté face à Villeurbanne (29:25) grâce à cinq dernières minutes sans prendre de but, et Dijon qui s’est fait peur face à Besançon (26:24). Une nouvelle fois, Wassim Helal s’est illustré avec 18 parades dans les cages dijonnaises.
Derrière, Sélestat a perdu du terrain en concédant le nul à la maison face à Cherbourg (23:23). Les Cherbourgeois ont longtemps fait la course en tête et menaient encore de trois buts à neuf minutes de la fin. Mais Tanguy Thomas et Hugo Pimenta ont bien aidé les Alsaciens à refaire leur retard dans le money-time. Massy a profité de ce vendredi soir pour entrer dans le quinté de tête, grâce à sa victoire à Valence (28:26). Menés de quatre longueurs au coeur du seconde acte, les Essonniens se sont montrés plus lucides dans les derniers instants, à l’image d’Arthur Muller, meilleur buteur de la rencontre avec sept réalisations. Les Massicois profitent du nouveau faux-pas de Pontault-Combault, battu chez lui par Caen (27:26). C’est le second faux-pas à domicile des Pontellois, après celui d’il y a quinze jours face à Villeurbanne. Caen a longtemps mené au score, prenant jusqu’à six longueurs d’avance, avant de caler à l’approche du gong. Mais leur portier Ales Santos (photo) s’est montré décisif, sortant deux parades dans la dernière minute pour assurer la victoire des Normands, qui remontent à la neuvième place.
Ils pointent désormais à un point de Billère, vainqueur de Nice (28:25), qui n’a plus gagné depuis un mois. Dans le Béarn, les hommes d’Edu Fernandez n’ont pas existé, prenant un éclat dans le premier quart d’heure pour pointer à cinq buts, et ne s’en relevant jamais. Malgré les sept buts de Baptiste Gaillard, le Cavigal a pris l’eau, et uniquement réduit l’écart quand les Béarnais ont levé le pied. Les Niçois pointent désormais à la douzième place du classement, à égalité avec Sarrebourg, vainqueur d’Angers (26:22). Les Lorrains possèdent désormais quatre points d’avance sur le premier relégable, Strasbourg. Si le SCO a mieux débuté la rencontre, son portier Mohamed Aly se mettant en évidence, la bonne période n’a pas duré. Dans le sillage de Dylan Grandjean, Sarrebourg a augmenté le rythme en seconde période, tandis qu’Ivan Panjan cumulait neuf arrêts pour aider ses partenaires. Un 3-0 dans les derniers instants scellait l’affaire, laissant les Angevins à la place de lanterne rouge.
Tous les résultats et les classements ici.
Kevin Domas
J'étais à Sélestat… que dire ???
Sélestat fait un quasi hold-up… et peut bien remercier Pimenta… et à un degré moindre Harbaoui (le GB de Cherbourg fait aussi une belle partasse… c'est bien un ancien du Centre de formation de Montpellier ?).
Schröder… je sais pas… il n'est plus en confiance… ou c'est l'erreur de recrutement. Tant contre Ivry que contre Cherbourg, je le trouve emprunté au possible. Et pourtant, il est relancé. Trop souvent même d'ailleurs je trouve.
Emprunté, c'est même le mot qui revient pour le jeu de transition de Sélestat… encore plus mis en lumière par la capacité des Cherbourgeois à se projeter très vite vers l'avant.
Chaque coach est différent, c'est vrai. Mais Bougeant, il vit avec son équipe. Et un bras levé vers son gardien quand il fait un arrêt, un encouragement à sa défense, une tape sur les fesses au gars qui vient de marquer, un pipeau quand ça s'impose (un des 2 "Acquevillo"… désolé, je connais pas leur nom qui foire 2 tirs quand Cherbourg avait 4 buts d'avance ce qui permet à Sélestat de recoller)… et du côté de Sélestat, on voit juste les yeux qui se lèvent au ciel et des hochements de tête réprobateurs… pas un mot d'encouragement. Ca donne l'impression d'une fracture avec le coach… en tout cas, avec SchrÔder, c'est clair. Canayer va rarement montrer ses émotions également… mais dans les 2 sens… positives comme négatives… et il aura une solution tactique à apporter (avec, c'est vrai, plus de joueurs à sa disposition).
Pour finir, j'ai trouvé le niveau, pour du haut de tableau de Pro D2 quand même assez faiblard… et je n'ose imaginer qu'une de ces 2 équipes pourraient être amenés, par le biais des play off, se retrouver en StarLigue l'an prochain… ou alors, je pourrai déjà parier sur un des 2 futurs relégués.
Effectivement le sauvetage d'un point est passé tout juste, et c'est déjà la deuxième fois après le miracle également contre Sarrebourg. Et que dire du match contre Massy ou les trois points étaient à portés du SAHB.
Le côté arrière gauche semble être le point faible de cette équipe, ton commentaire est juste concernant Schröder et le jeune Plat ne mets pas assez la tête pour faire la différence et semble trop juste pour le poste. Pour le reste cela tient la route et l'équipe me semble plutôt performante. Est-ce l'équipe qui est trop jeune ou le coaching qui pourrait/devrait parfois être différent. Cela fait quelques années que l'on avait pas une équipe capable de jouer les premiers rôle voir de jouer la montée. J'ai l'impression aussi qu'il s'en sortent mieux à l'extérieur, l'avenir nous le dira.
Hé oui, j’y étais aussi et je ne peux que vous donner raison. Sélestat fait de la peine à voir. Aucune remise en question de l’animation offensive défaillante par l’entraîneur, même pas pour essayer quelque chose de différent. Harbaoui en sauveur puis un miracle.
Pendant que certains joueurs semblent perdus sur le terrain, les jeunes, fierté du club mais pas utilisés à part Pimenta, cirent le banc! Il ne faudra pas s’étonner d’une nouvelle hécatombe au sein du centre de formation en fin de saison, la plupart de ces joueurs sont internationaux jeunes, ils ne manqueront pas de propositions. Il serait temps de mettre des actes en face des belles paroles …