EHL (M)
Nantes ne verra pas les Finales de l'European League
Après avoir été défait la semaine passée à domicile par Magdeburg (25:28), le HBC Nantes s'est incliné une nouvelle fois ce soir en Allemagne (28:30). Et ne verra pas donc pas le dernier carré de la compétition.
Magdeburg était vraiment trop fort pour ce HBC Nantes. C'est finalement ce qu'on retiendra de cette double-confrontation où les Nantais ont certainement perdu beaucoup dans le money-time du premier acte, perdu de trois buts, avant de couler ce soir en Allemagne.
Si le score ne le dit pas, la formation allemande ayant complètement arrêté de jouer dix minutes avant le coup de sifflet final, les Nantais ont, ce soir, été surclassés par une équipe de Magdeburg intenable.
Si Omar Ingi Magnusson avait été le grand homme du match aller, ce soir le gaucher islandais n'a pas joué cinq minutes. En revanche, il a été relayé par un Michael Damgaard que les joueurs du H n'ont jamais réussi à maitriser. Le Danois a trouvé le chemin des filets à douze reprises, dont sept en première période, et a immédiatement mis son équipe sur de bons rails. Dans son sillage, les tenants du titre de l'European League avaient déjà six buts d'avance au bout d'un quart d'heure de jeu. Avec neuf buts à rattraper en quarante-cinq minutes, l'affaire était déjà entendue.
Il y aura forcément des regrets quant aux circonstances de la rencontre. Rok Ovnicek indisponible est laissé en tribunes, c'était au tour d'Aymeric Minne de devoir laisser ses partenaires, touché par une béquille au bout d'un quart d'heure. Sans ses deux meneurs de jeu, avec un Emil Nielsen dans un jour noir (2 parades), avec des jeunes pousses (Thibaud Briet et Theo Monar) visiblement dans le dur physiquement, la mission était presque impossible.
Nantes se sera battu avec ses armes du moment, une volonté et une débauche d'énergie qu'on ne pourra pas retirer aux hommes de Greg Cojean, qui ne se sont pas défilés. D'ailleurs, ils ont continué à jouer jusqu'au terme de la rencontre, revenant même jusqu'à un but. Mais ces armes, clairement, n'étaient pas assez, face à une équipe allemande qui marche sur l'eau depuis le début de saison et qui dispose d'une profondeur de banc qui rendrait jaloux nombres d'entraineurs de Champions League. Magdeburg était, finalement, simplement trop fort.
Kevin Domas