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EL (M) - J10

La mauvaise opération de Nantes

, par Zorman

Alexis Borges, Benfica.

Pour cette dernière journée, Nantes s'incline d'un rien au Portugal et termine troisième. Et à part Nîmes qui semble avoir une position plus favorable, les Tricolores écopent de solides adversaires pour les huitièmes.

Malgré la défaite de GOG à Lemgo, Nantes s'incline au Portugal et devra croiser le fer avec Berlin. Toulouse se verra opposé aux adversaires du soir du H : les redoutables Portugais du Benfica Lisbonne. Enfin, le PAUC est parvenu à décrocher une victoire cette saison en surclassant Logrono. Cette victoire envoie ainsi les Nîmois face à Gorenje Velenje pour les huitièmes de finale. Parmi les différentes affiches de ces huitièmes de finale, les Français écopent donc d'adversaires parmi les plus costauds.

Groupe A : Plock vient gâcher la fête à Berlin

À la Max-Schmeling-Halle, Berlin recevait Plock dans le choc le plus attendu du groupe A. Le match est tendu et accroché durant 60 minutes entre deux très belles équipes. Les Polonais ne parviendront pas à s'échapper à plus de deux longueurs dans le premier acte (15-16, 30'), et aucune équipe ne parvient à se détacher en deuxième période. Jacob Holm (7/9) mène les siens à merveille, tandis que Michal Daszek et Serguei Mark Kosorotov (5 buts chacun) alimentent la marque pour la formation de Xavi Sabaté. C'est finalement le Russe qui plante la 30ème réalisation des siens à 3 secondes du terme pour offrir la victoire aux visiteurs (29-30). Bien que défaits chez eux au match aller, les joueurs de Plock bénéficient de la défaite de Berlin à Toulouse pour s'offrir la première place.

Jeff Lettens, Toulouse.

À domicile face à Irun, entre deux équipes qui n'avaient rien à jouer, Toulouse s'est vu malmené. Au cours d'une rencontre serrée de bout en bout, animée par un duel entre Jeff Lettens (15/41, 37%) et Jose Manuel Sierra (12 arrêts), aucune équipe n'a pu se départager (26-26). Et si Toulouse s'est cru un temps proche de la victoire (23-21, 53'), le demi-centre Adrian Ferandez (6/10) et l'arrière gauche de 18 ans Eneko Furundarena (5/7) ont su renverser la situation (24-26, 58'). Il faut alors un 5ème but de Matthieu Marmier et une réalisation sur le gong du jeune pivot Idris Firmesse pour partager les points.

Dans le dernier match, les Slovaques de Presov l'ont emporté en Suisse face au Pfadi Winterthur et évitent de finir derniers. Malgré le Montpelliérain prêté Giori Tskhovrebadze en grande forme (7/10) et une performance majuscule de l'ailier gauche suisse de 18 ans Noam Leopold (8/9), les visiteurs vont parvenir à faire la différence au bout du suspens, dans les deux dernières minutes (27-31). Les hommes forts Oliver Rabek (8/12) et Tomas Recicar (7/8) ont une nouvelle fois été décisifs en attaque.

Belone Moreira, Benfica.

Groupe B : Quelques secondes auront tout chargé pour Nantes

Dans le groupe B, Lemgo, qui n'avait plus rien à jouer, a pourtant soigné la réception des leaders de GOG. Contrairement à leur déplacement en Finlande la semaine passée, les Allemands affichent un effectif complet, et une détermination ferme. Ce sont d'ailleurs eux qui prennent la main au quart d'heure de jeu, sous l'impulsion d'un Gedeon Guardiola prolifique en attaque dans le premier acte (19-17, 30'). Cet écart, le TBV va parvenir à le maintenir durant une seconde partie de match très offensive, où Bjarki Mar Elisson se régale une nouvelle fois (10/11). Et malgré les 9 buts des Emil Laerke et Madsen, le club de Gudme est dépassé dans le money time et s'incline logiquement (39-35). Avec cette défaite, la pépinière danoise se voit contrainte de regarder dans le rétroviseur, où une horde de Violets se préparerait à dépasser...

Privé de Rok Ovnicek, le HBC Nantes se déplace en Portugal avec un objectif confirmé en début de soirée : atteindre la première place. Mais rien ne s'annonce facile face à une solide équipe du Benfica, face à laquelle les Français n'étaient pas parvenus à l'emporter malgré l'absence de cadres portugais. Mais le début de rencontre est presque parfait pour les hommes d'Alberto Entrerrios.

Valero Rivera, Nantes.

Les solutions sont facilement trouvées en attaque, la défense bloque Petar Djordjic à de nombreuses reprises (2-6, 8'). Pour autant, les protégés de Chema Rodriguez s'adaptent rapidement et vont trouver des solutions sur la base avant, où Alexis Borges et Jonas Kallman vont se régaler (8 buts à eux deux dans le premier acte). Les locaux reviennent progressivement, et vont être bien aidés par leur portier Sergey Hernandez. Sur l'aile, en contre-attaque ou à deux reprises sur pénalty, l'Espagnol va fortement réfréner les ardeurs nantaises et permettre aux siens de rester à hauteur (14-14, 27'). Mais dans les derniers instants, alors que Lucas de la Bretèche est exclu pour deux minutes, le retour d'Aymeric Minne apporte un second visage à l'attaque nantaise. Après son but, le joueur formé à Tournefeuille sert brillamment Lazarov pour remettre les siens devant à la pause (15-16, 30').

Le retour gagnant du jeu à 3 pivots

Dès le début de la seconde période, les Portugais reviennent vite. Lazar Kukic, en véritable métronome de son équipe, guide à merveille son attaque et cause d'importantes difficultés à la défense violette. En face, l'attaque est moins en réussite, et les deux équipes sont dos à dos à l'entrée du money time. La sortie sur douleur de Kukic, conjuguée à l'entrée de Minne fait du bien, et l'international français plante deux pralines coup sur coup pour rester à hauteur. Seulement voilà, le tacticien espagnol ressort du chapeau son jeu à 7 à trois pivots, qui avait fait sa réussite au match aller. Le dispositif se montre redoutable, et c'est bien la formation portugaise qui est devant à une minute du terme (30-29, 59').

Ruben Marchan, Nantes.

Valero Rivera marque sur pénalty avant que ses adversaires ne passent une longue minute en attaque... conclue par un but de Lazar Kukic à quelques secondes du terme. Les Nantais parviennent pourtant à monter la balle et provoquer l'exclusion de Paulo Moreno, qui n'entraînera pas pour autant le jet de 7 mètres espéré. Les Nantais rentrent donc avec une défaite, synonyme de 3ème place (31-30).

Groupe C : le barroud d'honneur du PAUC

En ouverture, les Slovènes de Gorenje Velenje sont allés réaliser l'exploit à Savehöf, qui n'avait toutefois plus rien à jouer. Après avoir fait la course derrière pendant 50 minutes, malgré la claire sous-utilisation des hommes forts des suédois, les visiteurs vont resserrer leur défense et réaliser un come-back impensable (25-21, 50' ; 26-27, 59'). Malgré la belle prestation de l'ailier droit suédois de 19 ans Malte Celander (6/8), les locaux laissent Velenje l'emporter et mettre la pression aux Espagnols, pour qui la victoire devient impérative à Aix-en-Provence.

Et alors que ces derniers sont mathématiquement éliminés, les hommes de Thierry Anti ont livré leur prestation la plus aboutie en ligue européenne face à Logrono. Malgré un Jorge Perez Molina stratosphérique dans la cage adverse (18 arrêts), le PAUC a su partir sur des standards offensifs très élevés, avec Kristjan Kristjansson et William Accambray en tête de file (19-16, 30'). La deuxième moitié de la rencontre est parfaitement gérée, où Wesley Pardin est présent (11 arrêts) et les adversaires ne reviennent jamais à moins de 4 longueurs. Ces derniers s'échouent finalement à 6 unités, laissant les Provençaux quitter la compétition sur une bonne note, et avec une victoire (37-31).

Pays d'Aix Université Club.

Enfin, la réception de Magdeburg à Nexe ne comptait pour personne et n'a pas surpris. Les Croates sont restés au contact durant 40 minutes, avec un bon Fahrudin Melic (7/9), mais laissent les Allemands mettre la main sur la rencontre dans le dernier quart d'heure (24-28). Parmi les buts marqués par les Magdeburgers, on notera l'importance d'un Matthias Musche chirurgical (8/8) et un Michael Damgaard moins précis mais pas moins dangereux (10/20).

Groupe D : Pas de miracle pour Athènes

Dans ce groupe D, tout était encore à écrire. Et si Nîmes était assuré d'être premier, et Tatabanya d'être dernier, les Grecs d'Athènes, 5èmes, pouvaient encore se rêver seconds. Il n'en a pourtant rien été, et l'AEK s'est fait rouler dessus en Macédoine. Avec un Marton Szekely infranchissable (14 arrêts à 44%), le match n'est pas encore plié à la pause (10-8, 30'). Mais lorsque l'attaque redémarre dans le second acte, avec les bras chauds de Stipe Mandalinic et Taboada (13 buts à eux deux), le match est vite plié (30-19). On saluera tout de même la nouvelle belle performance du Brésilien Patrick Toniazzio (8/11), qui avait fait mal aux Nîmois la semaine passée.

Mohammad Sanad, Nîmes.

Nîmes justement, n'est pas parvenu à l'emporter au Portugal. L'avance du premier acte fond rapidement avant la pause (13-17, 26' ; 17-18, 30'), et le second acte est à l'avantage du Sporting Lisbonne. Et pour cause, l'arrière droit de 17 ans Francisco Mota livre une nouvelle fois un match indécent avec 11 buts. Toujours au contact à 3 minutes du terme, c'est ce dernier qui plante deux buts décisifs pour conclure une victoire importante pour les siens (32-30).

Pour finir, Schaffhausen a tenu son rang lors de la réception de Tatabanya. L'écart se creuse dans le second acte, sous l'impulsion des arrières Luka Maros et Jonas Schelker (7 buts chacun), avec l'appui précieux de leur portier espagnol Igniacio Biosca (12 arrêts à 46%). Les Suisses s'imposent tranquillement (32-26) et remontent à la troisième place, grâce au goal average particulier favorable sur les Portugais.

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Antoine Piollat

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