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Erick Mathé : "Il va falloir soigner les têtes"
Après le lourd revers encaissé face à l'Islande, les Bleus sont mis sous pression pour les deux prochaines rencontres face au Monténégro et au grand Danemark. Retrouvez ci-dessous les déclarations d'après-match.
Erick Mathé : “On a été défaillant dans beaucoup trop de domaines et l’Islande nous a été bien supérieur. On a manqué d’agressivité défensive, ce qui nous manqué pour bien entrer dans le match. Ensuite, nos erreurs au shoot nous plombent un peu. On montre un meilleur visage en seconde période mais l’écart était trop grand.
Les absences perturbent les équilibres mais on ne va pas se cacher derrière ça, c’est la même chose pour tout le monde, il faut qu’on fasse avec. Maintenant, il va falloir soigner les têtes, l’avantage c’est qu’on ne va pas avoir le temps de cogiter, le Monténégro, c’est dans deux jours. Il faut qu’on retrouve les bonnes attitudes, l’agressivité qui nous a permis de bien commencer la compétition. Ce soir, on a le droit d’être abattu, mais dès demain, il faut s’y remettre.”
Valentin Porte : “On a pris une chape de plomb sur la tête. J’étais pas trop confiant, quand j’ai vu ce que l’Islande a réussi à produire contre le Danemark, et quand on s’y attend ça fait presque encore plus mal. Ce qui est dommage, c’est que nos deux absents sont notre meneur de jeu et un élément clé de notre charnière centrale. On a essayé plein de choses et tout n’a pas forcément bien marché. Sur les premiers matchs, notre défense était notre point fort, et là on se retrouve à prendre l’eau. Et pareil en attaque, impossible de retrouver notre jeu fluide. Maintenant la question est : comment on va réagir à ça ? Est-ce qu’on relève la tête ou est-ce qu’on plonge ? Il faut absolument rester uni et avancer.”
Nikola Karabatic : “Forcément, l’absence de Guillaume sur le banc, c’est un peu particulier, mais Guillaume délègue beaucoup d’habitude alors Erick est tout à fait capable aussi. Ca fait bizarre de ne pas le voir sur le banc, mais on est aussi triste pour lui. Ce sont les conditions de la compétition qui font ça, il ne faut pas s’y arrêter. Même avec un coach différent, on doit être capable de mieux jouer que ça, de leur poser plus de difficulté. Ce soir, on fait notre pire match depuis longtemps, et eux font leur meilleur.”
Dika Mem : “Ils nous ont été supérieurs dans tous les secteurs, ils ont été plus forts, avec un très bon gardien, il n’y a pas grand-chose à y redire. On est complètement passé à côté de notre match. L’Islande nous est passée dessus, si on veut. La route vers les demies va être compliquée, mais on sait que si on gagne nos deux derniers matchs, ça le fera. On a notre destin entre nos mains, mais on n’a plus le joker qu’on avait peut-être en arrivant au tour principal. Désormais, on n’a plus le droit à l’erreur.”