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Nantes surclasse Saint-Raphaël, Cesson s'impose à Saran
Nantes remporte une deuxième fois son match face à Saint-Raphaël (38-32), une semaine après leur avoir infligé une correction dans le Var (27-36). Du côté de Saran, il ne manquait pas grand-chose pour arracher à Cesson les deux points, ô combien importants dans la course au maintien.
Pour la présentation du trophée de la Coupe de la Ligue à son public, Nantes a réalisé une prestation sérieuse face au club varois de Saint-Raphaël. Si durant les premiers instants les deux équipes sont au coude-à-coude (6-6, 9'), une séquence très brouillonne de la part des hommes de Rares Fortuneanu va avoir raison d'eux. Trop brouillon, plusieurs pertes de balles, arrêts de Nielsen : Nantes fait le break après un premier quart d'heure de jeu (11-6, 15'). Ce sera ensuite au tour des locaux de réaliser une séquence brouillonne, suite à plusieurs rotations, le SRVHB remonte (15-13, 25'). Tout porte à croire que Saint-Raphaël peut tenir la comparaison... Jusqu'à la 40e minute. Nantes continue son travail de sape en défense, tandis que les visiteurs ont un coup de moins bien et l'écart se creuse (30-24, 45'). Nantes termine le match sereinement, et peut fêter son trophée de décembre avec son public, avec le sentiment du travail accompli (38-32 SF). Aymeric Minne a été le plus en vue en attaque face à Gaydushenko (7 buts chacun), aucun gardien n'a brillé dans la rencontre.
Du côté de Saran, on n'a pas eu droit au même festival offensif. Opposés à Cesson, les hommes de Fabien Courtial ont lâché prise en fin de match alors qu'ils ont mené quasiment toute la rencontre. A égalité à la quinzième minute (6-6, 15'), c'est Saran qui va ensuite tirer son épingle du jeu avec un Vasko Sevaljevic buteur, sur 7m notamment (11 buts dont un 8/8 au 7m, la moitié des buts de Saran !). Les Saranais vont même jusqu'à porter l'écart à +5 (18-13, 42'), un écart plus que conséquent vue la physionomie de la rencontre. Plusieurs pertes de balles, et un Jose Baznik un peu plus en réussite permettent à Cesson de remonter : les Bretons égalisent durant le moneytime (21-21, 53')... Puis s'imposent finalement de deux buts (22-24 SF). Un certain manque de réussite en fin de match pour Saran, qui a craqué au pire moment du match et reste donc relégable pour le moment.