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Toulon, l'heure du renouveau

, par Lanfillo

Changement de direction, changement d'entraîneur, changement de joueuses... Toulon a changé beaucoup de choses à l'intersaison. De quoi partir sur un exercice plus serein que le précédent, qui s'est terminé sur un maintien acquis d'extrême justesse ?

Les joueuses du Toulon Métropole Var Handball ont repris le chemin du Palais des Sports lundi 10 juillet, accueillies par un nouveau président et un nouvel entraîneur. Après un exercice 2022-2023 terminé à la douzième place, sauvé in extremis de la descente, le club fait peau neuve et affiche de nouvelles ambitions à l’orée de sa dix-septième saison consécutive en première division. 

Nouveau président, nouvelles ambitions

Thierry Durant, nouveau président et actionnaire majoritaire du club champion de France 2009-2010, a présenté aux joueuses le projet à moyen termes du TMV Handball. Le président souhaite ouvrir une nouvelle ère sur la rade toulonnaise, où les objectifs seront "d’abord d’éviter de reproduire les frayeurs de la saison dernière avec un maintien en D1 acquis sur le fil […] et de consolider son positionnement de club historique du handball français mais surtout de susciter davantage de soutien de la part des entreprises varoises et régionales”, d’après le communiqué du club. Côté supporters, le club n’augmentera pas le prix des abonnements annuels, en espérant recréer de l’engouement et remplir les 4 300 places du Palais des Sports de Toulon.

Joël Da Silva à la tête d'un effectif remanié

Pour ce nouveau projet, le club a fait appel à Joël Da Silva. L’ex-entraîneur de Tremblay, de Toulouse et Saint-Raphaël, va vivre sa première expérience dans le handball féminin après une riche carrière chez les hommes, auréolé du titre de Meilleur Entraîneur de l’année au Trophées LNH 2016 lorsqu’il était sur le banc de Saint-Raphaël. Pour son retour dans le département du Var, il sera épaulé par Rémi Faugères, ex-manager général de l’Entente territoire Charente handball, néophyte en matière de haut niveau et de handball féminin, qui a connu Da Silva au cours d'un stage à Tremblay. Les deux hommes partagent “des valeurs de combat, d’entraide et d’humilité”, d’après le communiqué du club. 

Pour les accompagner dans leur projet, les coachs vont pouvoir compter sur un petit noyau de joueuses qui ont permis d’arracher le maintien dans les dernières journées du championnat et un recrutement important pour compléter l’effectif.  Le TMV conserve sa gardienne Ophélie Tonds, si précieuse la saison dernière (221 arrêts / 34,74%), pour protéger les cages varoises, ainsi que ses trois ailières Manon Pellerin, Elise Caramello, Eden Julien, et son arrière droite Chloé Pugliese.

Pour le reste, l'effectif est largement transformé, puisque neuf joueuses quittent le navire, dont quelques cadres majeures : la gardienne Amandine Balzinc, les deux meilleures buteuses de la saison dernière Malin Holta et Maria Berger Wierzba, ou encore la pivot Camille Mandret. La préparation doit donc permettre d'intégrer leurs remplaçantes, et notamment sur la base arrière où ont été recrutées cinq joueuses. Marjorie Demunck débarque de Celles-sur-Belle, après deux saisons marquées par les blessures. Elise Skinnehaugen, la gauchère norvégienne au gabarit similaire à Nora Mørk, arrive de Molde (Norvège) avec ses qualités de vitesse et d’explosivité qui apporteront du rythme sur la base arrière.

Le duo Enola Grollier et Manon Lachaize arrive de Bouillargues (D2F) avec une expérience commune qui permettra une adaptation rapide pour l’arrière droite et la demi-centre. Enfin, Magdalena Fernández-Agustí, demi-centre espagnole découvrira le championnat français après avoir quitté la Liga Iberdrola et le CB Zuazo. Norah Folituu avait déjà rejoint le centre de formation des Rebelles, la saison dernière, pour étoffer la base arrière.

Plusieurs jeunes intégrées à l'effectif

Manon Loquay (Neptunes Nantes)

Pour seconder Tonds dans les buts et remplacer Balzinc, partie en Roumanie, le TMV mise à nouveau sur la jeunesse avec Florence Bonnet en provenance de l’ESBF Besançon. Pour compléter le quatuor d’ailière, Lola Berrais quitte Vaulx-en-Velin, pour découvrir l’élite après une saison prolifique en D2F (132 buts/20 matchs). Enfin, au poste de pivot, Manon Loquay, arrive des Neptunes de Nantes, en quête de jeu, barrée par l’internationale française Oriane Ondono et Anna Lagerquist. La désormais ex-Nantaise devra apporter expérience et rigueur, et sera épaulée par la jeune Auriane Salmon. 

Avec son nouveau projet, son nouvel entraîneur, ses nouvelles joueuses, le Toulon Métropole Var Handball a cherché à bien s’armer pour obtenir son maintien en LBE. Rendez-vous le 28 juillet pour un match amical contre Plan-de-Cuques, et le mercredi 30 août pour la première journée de championnat avec un premier déplacement périlleux à Brest, pour voir comment fonctionne ce nouvel ensemble.

Thomas Mathiot

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cochonne
cochonne
9 mois il y a

Bonjour.
Ce qui se joue la saison à venir n'est ni plus, ni moins la survie du club, le premier objectif sera le maintient sur le'terrain.

fanforn39
fanforn39
9 mois il y a

Toulon s'est sauvé in extrémis "grâce" aux pénalités infligées à Merignac, ce club était d une tristesse l'année dernière à voir jouer, sportivement parlant il méritait d'être en D2, après le extra sportif est aussi en prendre en compte et heureusement. Je suis le hand féminin depuis plus de 10 ans maintenant et ce club a un nivellement vers le bas chaque année, dommage.

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