LDC (F)
Metz échoue aux portes du Final Four
Ayant pris une belle option sur la qualification lors du match aller (26-32), les Messines avaient encore soixante minutes à tenir pour décrocher une place dans le Final Four, deux ans de suite. De l'autre côté, les hongroises de Ferencvaros arrivaient aux Arènes avec pour ambition de relever la tête. Affichant un bien meilleur visage, les Hongroises ont dominé les Messines notamment en seconde période et vont décrocher leur ticket pour leur premier Final Four (26-33).
Seule ombre au tableau avant d'entamer cette rencontre, l'arrière droite danoise Louise Burgaard, sera absente en raison d'une entorse au genou droit. Cette dernière est remplacée par Camila Micijevic, qui effectue son retour en LDC, n'ayant plus évolué dans cette compétition depuis l'an dernier.
Le chassé-croisé des deux formations
Deux exclusions temporaires en moins de cinq minutes, c'est ainsi que démarre ce quart de finale. Les deux formations ne se lâchent pas d'un pouce, les portières étant mises en échec pour le moment (4-4, 6'). Comme la semaine dernière, le duo Horacek-Bouktit commence déjà sa moisson. Du côté hongrois, l'entame montre plus d'engagement et d'envie que lors du match aller, alors que Katrin Klujber redonne l'avantage aux hongroises. Ces dernières parviennent à trouver de nombreux intervalles dans la défense, faisant preuve de beaucoup de vista tandis que Metz cherche encore une formule aussi efficace qu'à l'aller.
Kristina Jorgensen puis Bruna de Paula vont réveiller les Arènes et leurs coéquipières en prenant l'avantage, infligeant un 3-0 en cinq minutes (10-9, 18'). Avec deux récupérations de balles, les locales confirment leur temps fort et vont même passer à +2, toujours grâce à la numéro 10. Peu en réussite sur les sept mètres, Hatadou Sako laisse sa place à sa coéquipière Camille Depuiset qui s'illustre immédiatement. Gabor Elek va poser le premier temps mort et va remobiliser ses troupes. L'effet temps mort va permettre à ses joueuses d'égaliser par la suite.
Les dragonnes perdent de nombreux ballons en attaque, notamment en cherchant leur pivot, s'exposant aux foudres de FTC (13-14, 25'). A noter également le travail des ailières des visiteuses, mettant souvent en échec la néo-internationale, Hatadou Sako. Score de parité à la pause (17-17, 30').
Les Hongroises en voulaient plus
Les hongroises rentrent mieux dans cette seconde période : un ballon récupéré et une parade à sept mètres confirment leur sérieux affiché depuis le début du match. Et c'est un +2 qui va être infligé aux dragonnes. Les joueuses d'Emmanuel Mayonnade sont plus en difficulté et vont devoir relever la tête, alors que le temps fort du FTC perdure (20-23, 38'). Le coach français va être forcé de poser son temps mort pour tenter d'éteindre l'incendie.
Camille Depuiset permet aux siennes de souffler un peu, en réalisant deux parades de suite alors que l'attaque messine peine à trouver des solutions. La défense des hongroises est bien plus agressive et coupe toutes solutions. L'écart continue de se creuser, le FTC étant désormais à +5. Mais de l'autre côté, Blanka Bire met en échec chaque tireuse qui se présente à elle et installe le doute dans la tête des dragonnes (21-26, 45'). La barre des six buts d'écart est atteinte et Metz va devoir limiter la casse si elles veulent espérer se qualifier.
Comme si cela ne suffisait pas, Chloé Valentini va écoper de sa deuxième exclusion temporaire mais Zsuzsanna Tomori va elle aussi se retrouve exclue. On rentre dans les dix dernières minutes et elles vont être haletantes, le FTC ayant toujours six buts d'avance. La défense messine a de plus en plus de mal à défendre, les intervalles étant trop facilement exploités (23-30, 53'). Sur une jambe, Bruna de Paula montre la voie à suivre et va obtenir l'exclusion définitive de Tomori. Alors qu'il leur restait une dernière occasion, Tamara Horacek va perdre le ballon et ainsi laisser une dernière munition aux hongroises pour assurer leur victoire. Valeria Maslova va rater son jet franc et voit Ferencvaros se qualifier pour la première fois de son histoire (26-33, score final).
Théo Alleaume