Laura Flippes "Je pense qu’on est prêtes pour les demies..."

Les Bleues ont rendu une très belle copie, quasi parfaite, ce soir à Debrecen face à une excellente équipe hongroise. Les Bleues vont pouvoir désormais se concentrer sur leur demi-finale en attendant mercredi soir pour savoir quel sera son adversaire entre les Pays Bas et le Danemark. Retrouvez les réactions d'après-match du sélectionneur et de ses joueuses.

Sébastien Gardillou : "Après la rencontre, j’ai remercié le sélectionneur hongrois que son public soit venu pour voir du handball, parce qu’il y avait une super atmosphère ce soir. Je suis satisfait, mais je ne suis pas content, je le serai quand on sera en capacité de jouer pour quelque chose de très grand. Mais je prends un tel plaisir à les accompagner. Elles font un travail très important, dans le choix des stratégies notamment, et elles tirent bénéfice de leur travail. Les joueuses voulaient finir premières de la poule en gagnant le match, mais il faut leur demander leur motivation. La confiance ? Avoir un tableau plus abordable ? En tout cas, elles gardent une dynamique positive et c’est le dividende du travail qu’elles font. J’ai préféré ne pas insister avec Orlane, c’est vrai qu’elle aurait pu nous débloquer des situations mais je n’avais pas envie de la mettre en difficulté, et ça nous a permis de bosser à deux pivots. Ce soir, les filles sortent du terrain avec le sourire, elles sortent de la salle avec le sourire, ça doit vouloir dire qu’elles sont satisfaites de ce qu’elles ont fait, et c’est le principal."

Pauletta Foppa : "Ca nous tenait à coeur de finir avec une victoire, histoire de partir à Vienne avec le plein de confiance. En plus, ça nous permet de finir premières, ce qui est un signal fort qu’on envoie à tout le monde. J’ai l’impression qu’on progresse petit à petit. Après, oui, finir premières nous permet d’éviter la Norvège, mais si on veut finir championnes d’Europe, il faudra bien battre tout le monde. On peut penser qu’on s’ouvre un tableau plus simple mais bon, il n’y a pas d’adversaire faible, on le voit tous les soirs. En plus, au bout du huitième match, ça commence quand même à tirer."

Laura Flippes : "Cette victoire fait du bien, on a la sensation de continuer à avancer, match après match. On prend de la confiance au fur et à mesure qu’on avance dans la compétition, on bat la Hongrie devant son public, ce n’est pas rien. Je pense qu’on est prêtes pour les demies, l’équipe de France est bien là. On a vraiment progressé, le jeu est plus fluide qu’il y a dix jours et en plus, on répond présentes mentalement. C’est ce qui fait notre force, même si on se fait remonter en première période, on fait tout pour rester devant et on ressort fort des vestiaires. J’ai essayé de bien contrôler Petra Vamos, je la connais bien puisqu’on joue ensemble à Metz. C’est une super joueuse, et c’est important face à elle de pouvoir alterner, Déborah a été très importante aussi. On ne se rend pas compte de l’importance qu’elle a, mais au vu de l’intensité qu’on met dans nos rencontres, c’est important d’être deux ou trois sur les postes."

Hatadou Sako : "Avant le match, il y avait deux équipes invaincues, il n’y en a désormais plus qu’une. On ne voulait pas que le match contre la Hongrie soit décisif pour la qualification, au final, c’est la première place du groupe qui s’est jouée. Et on l’a, avec le plein de confiance qui va avec. On montre de belles choses, on monte en puissance. Après, franchement, peu importe l’adversaire en demie, il faudra battre la Norvège à un moment pour monter sur la plus haute marche du podium. Est-ce que c’est mieux en demie ou en finale ? Peu importe. Quand je rentre à la pause, je pense que les filles se sont fait un peu remonter les bretelles au vestiaire après la fin de la première. Et je me dis que je dois me mettre à ce niveau, les aider avec des arrêts. Ca s’est mis à défendre fort, j’ai mis ma pierre à l’edifice et c’est parfait."

Propos recueillis sur le site internet de la FFHB.