EURO (M)
"On a jamais baissé les bras", Nikola Karabatic
Ils sont revenus d'entre les morts ou presque. Bousculés durant les trente dernières minutes, les Bleus seront allés chercher la qualification en finale au bout du suspens. Retrouvez les déclarations des tricolores après leur succès (34-30).
"C'est de la folie. On est restés aux vestiaires en début de deuxième mi-temps, on avait le match en main. Après on sait que c'est une bonne équipe mais de là à passer devant avec 2 buts d'avance, ça a vraiment été difficile. On va retenir le but d'Elo et l'état d'esprit pendant la prolongation, parce qu'on a vu l'équipe de la première mi-temps dans ces prolongations. On a envie de créer notre propre histoire, on vient de faire un match incroyable, on est pas venus que pour jouer les demi-finales. Il nous reste un match et on va tout donner" (Dika Mem).
"C'est un truc de fou, c'est une dinguerie, il s'est tout passé pendant ce match. Rémi m'avait dit en début de match : tu vas voir, avec ton expérience, c'est très long les matchs comme ça. J'ai eu un trou d'air en deuxième, il a pris le relais, il s'est tout passé !" (Samir Bellahcene).
"Évidemment, je pense qu'il y a eu un peu d'exaltation en fin de match, mais on a gardé notre contrôle, notre calme parce qu'on sait que le travail est pas fait, on est venus pour jouer la finale et gagner ce titre. On a pas envie de reproduire l'erreur de la saison passée. On reste focus, on a fait un match très marrant, tout le monde a sué je pense là (s'adressant aux journalistes en zone mixte, ndlr)" (Nedim Remili).
"Égaliser comme ça, en fin de temps réglementaire et surtout en demi-finale de championnat d'Europe, je l'avais pas encore vu celui-là (en parlant du tir d'Elohim Prandi). C'est un moment incroyable, je sais pas quoi dire, c'était fou, beaucoup d'émotions. On est très heureux, c'était un match difficile avec le retour de la Suède en deuxième mi-temps, Palicka qui a tout arrêté et qui a fermé la cage, c'était pas facile. On a jamais baissé les bras, on met quelques petits buts qui nous maintiennent en vie et à la fin, on arrive à se battre donc chapeau à toute l'équipe" (Nikola Karabatic).
"Je suis très fier de sortir ce shoot, surtout à un moment extraordinaire, c'est des moments où on prie, on espère que ça rentre, sinon l'aventure est finie. Ça a été un moment hyper fort en émotions, mais j'ai préféré rester concentré comme il restait encore 2x5 minutes derrière et que tout pouvait se passer. Après, on voyait les Suédois être émoussés par cette deuxième mi-temps pour revenir au score. Mais, avec ce shoot, la sur-confiance, il y a rien qui pouvait nous arrêter" (Elohim Prandi).
"On a quand même souvent vu des scénarios assez incroyables, mais celui-là, j'avoue que ça fait longtemps que j'en avais pas vécu un comme ça, aussi dément dans le rapport de force, dans le faut qu'une équipe prenne l'ascendant sur l'autre et d'un seul coup, perde son emprise sur le match. On est dominés, on trouve pas la solution et on se retrouve suspendus à ce coup de génie d'Elo et en même temps, avec lui, il peut se passer des choses assez folles. Il peut le refaire des milliers de fois, c'était écrit que ça devait se dérouler ce soir" (Guillaume Gille).
A Cologne, Théo Alleaume