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EDF (F)

Hatadou Sako "J'ai faim de performance, de gros matchs..."

, par Isakovic

Hatadou Sako - Crédits : FFHB

Au lendemain de la 4ème victoire des Bleues au Mondial face à l'Autriche, le sélectionneur Sébastien Gardillou ainsi sa gardienne, Hatadou Sako, ainsi que l'arrière de Brest, Clarisse Mairot, reviennent tous sur cette nouvelle performance. Propos recueillis avec l'aide de la FFHB. 

Sébastien Gardillou : "Contre la Pologne, on était rentrés dans la compétition. On sait que jouer des nations européennes, il faut élever son niveau d’exigence et de compétence. On a beaucoup raté en première période, un peu moins en deuxième, mais sur l’ensemble du match, un peu trop à mon goût. Les situations n’ont pas été suffisamment franches en première mi-temps. Donc l’idée, c’était de se reconcentrer collectivement et individuellement dans le duel. C’était un peu mieux en deuxième. J’ai particulièrement apprécié le dispositif 1-5, on a retrouvé de la mobilité, on les a perturbés. On a pris peu de buts en deuxième mi-temps, c’est l’essentiel. C’est ce que je regarde et ce que je vais retenir. J’avais envie que Floriane commence ce match. Tout simplement. Je trouve que c’est bien qu’elle commence de temps en temps. Ça n’a absolument rien à voir avec Hatadou. J’ai trois très bonnes gardiennes et j’ai une numéro un et j’ai des joueuses qui sont capables de commencer un match de championnat du monde comme elles le font à Brest, à Metz, à Gyor ou ailleurs.

Je suis particulièrement satisfait de l’entrée de Floriane et peut-être que contre l’Argentine vous aurez d’autres surprises. Ce n’est pas particulièrement de l’agacement. On a bien travaillé la préparation de l’Autriche. Ça m’a un peu contrarié sur le fait que les joueuses qui ont été identifiées comme tireuses ont pu s’exprimer dès le début du match. Et ça, ça ne m’a pas convenu. En attaque, comme contre la Pologne, on cherche des relations au pivot sans créer un espace véritablement pour le pivot et je trouve que ce n’est pas respectueux. Donc j’ai dit ce que j’avais à dire et c’est important que je puisse m’exprimer à ce moment-là du match. Elles ont bien réagi donc c’est l’essentiel. J’aime bien la salle dans laquelle l’on a joué. Elle est un peu comme à Paris pour les Jeux. C’est l’aménagement d’une grande surface avec des tribunes pour faire une arène. C’est un peu sombre à certains endroits. Elles ont bien fait de ne pas trop jouer en contre-attaque pour trouver des repères. J’espère que contre l’Argentine on sera en capacité de développer notre jeu sur grand espace."

Hatadou Sako : "Ça fait du bien. C’est vrai que je vois, j’entends, j’ai conscience que l’on n’a pas la Hatadou de d’habitude, mais je sais ce que je fais. Je sais où je vais et j’essaye de construire mon championnat du monde. C’est aussi une position que je n’ai pas l’habitude d’avoir. Il faut que je l’accepte. Mais je sais de quoi je suis capable. J’ai faim de performance. J’ai faim de gros matchs. Je vais tout faire pour que ça vienne petit à petit. Mais je ne doute pas. Je me suis mis peut-être un peu de pression. Je me suis dit d’arriver avec un peu de légèreté, faire ce que tu fais en club mais le contexte est totalement différent et je m’en suis rendu compte au troisième match. Je suis revenue avec de la légèreté, je travaille à la vidéo et avec ma défense pour trouver encore plus d’automatismes. J’ai envie d’assumer ce rôle. J’ai retrouvé le sourire et mon body-language de d’habitude. Finalement je n’ai plus envie de penser à ça. On peut commencer un match et ne pas le finir et inversement. Ça n’a plus de signification, je veux juste faire ce que j’ai à faire. Gagner le match et préparer le prochain."

Clarisse Mairot : "On avait des solutions en attaque, mais on a lutté avec la gardienne de l’Autriche. On a eu pas mal d’échecs aux shoots et après on a réussi à monter les balles et à être plus tranchants sur nos duels et à trouver le but, donc c’était bien. Ça nous a permis de remonter au score. Après, on a été meilleurs en défense et petit à petit ça nous a permis de faire l’écart. Quand on commence à marquer, l’équipe est contente et ça nous dynamise pour pouvoir être meilleures en défense et ça nous rajoute quelque chose. Et après on continue pour essayer de remarquer. On a réussi à remettre de l’impact parce que l’on a été en difficulté en début de première. C’était une évidence. Donc c’est bien. J’étais content de mon but en pleine lucarne. C’est cool. On n’a pas eu le temps de regarder l’Argentine mais on sait que ça ne va pas lâcher. Ça va être un autre combat et on va s’y préparer."

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