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Les Bleus lancent leur rentrée avec sérieux face à l’Italie

L’équipe de France s’est imposée avec autorité face à une séduisante sélection italienne (38-28). Un match de reprise marqué par un premier acte accroché avant une seconde période beaucoup plus maîtrisée par les hommes de Guillaume Gille.
Neuf ans après, l’équipe de France remet les pieds à Pau face à des Italiens venus avec des ambitions. Avec une défense en 3-3, ils posent des problèmes aux Français dès l’entame. Dans un premier quart d’heure à mille à l’heure, les Italiens parviennent à mener à trois reprises (3-4 à la 5e, 4-5 à la 6e et 5-6 à la 7e). En attaque, les Bleus ont du mal à régler la mire, à l’image de Nedim Remili qui tire à côté à deux reprises.
Les frères Mengon, formés à Montpellier et passés par plusieurs clubs de Starligue, trouvent les failles. Au quart d’heure de jeu, une action 100 % made in Nantes (Aymeric Minne pour Thibault Briet) redonne enfin l’avantage aux Bleus (7-6, 13’). L’Istréen Thomas Bortoli prend deux minutes pour une faute sur le bras de Elohim Prandi, et les choses se gâtent pour les Italiens (11-8, 18’). La Nazionale marque le coup et n’arrive plus à poser de problèmes. Minne va trop vite et gagne tous ses duels (17-13, 25’).
La fin de première période se fait en pente douce, même si le gardien italien Ebner permet aux siens de rester au contact en mettant en échec Hugo Descat. En attaque, c’est Mikael Helmerson qui montre de belles choses. Le joueur de deuxième division allemande artille à longue distance et permet aux visiteurs du soir de rentrer aux vestiaires avec seulement quatre buts de retard (20-16, 30’). Et alors que le sélectionneur Italien Bob Hanning parlait de la France comme de la « meilleure défense du monde », son équipe claque tout de même 16 buts en première mi-temps.

Les Bleus montent en puissance après la pause
En seconde mi-temps, Guillaume Gille continue de travailler en proposant lui aussi une défense en 3-3, ce qui ouvre des espaces des deux côtés du terrain. Les Italiens tiennent la dragée haute durant les cinq premières minutes avant d’exploser. Drévy Paschal signe une belle entrée pour sa première sélection avec un 3 sur 4 au tir (24-19, 39’).
Les Italiens tentent alors une défense tout-terrain, mais sans succès. La base arrière française en profite pour creuser l’écart (29-21, 44’). L’Italie repasse en 0-6, mais le mal est fait. Charles Bolzinger ferme la boutique et repousse tous les jets de 7 mètres italiens (33-26, 54’). Toute l’équipe de France participe à la fête, et Tom Pelayo offre neuf buts d’avance aux Bleus.
Côté italien, Helmerson et le Tremblaysien Jeremi Pirani montrent de belles choses, mais cela ne suffit pas à rivaliser 60 minutes face aux Français, qui s’imposent finalement 38 à 28. Un écart qui s’est construit progressivement au fil de la seconde période.
Petite inquiétude toutefois pour Wallem Peleka qui a quitté le terrain en milieu de deuxième mi-temps, une poche de glace sur le genou. Malgré cela, une rentrée des classes réussie pour les Bleus, face à une équipe italienne prometteuse qui participera également à l’Euro en janvier prochain, dans un groupe relevé avec la Hongrie, la Pologne et l’Islande. Pour la France prochain rendez-vous du 9 au 11 janvier 2026 pour le tournoi de France à Paris.
Ilann Thuel