Euro

Tirage au sort pas simple pour les Bleus

15/05/2025 , par Isakovic

Équipe de France - Crédits : FFHandball / Icon sport

Le tirage au sort de l’Euro 2026 masculin, effectué ce jeudi 15 mai à Copenhague, a livré son verdict : l’équipe de France affrontera la Norvège, la République tchèque et l’Ukraine en phase de groupes. Un groupe relevé, qui verra les Bleus débuter la compétition à Oslo, dans l’antre d’un des pays-hôtes.

Un groupe dense, une entrée en matière piégeuse

Championne d’Europe en titre, la France fera son entrée en lice le 15 janvier contre la République tchèque, avant de défier l’Ukraine le 17, puis de conclure ce premier tour par un choc déjà décisif face à la Norvège, le 19 janvier. Le match contre les Scandinaves, à domicile et devant leur public, s’annonce comme l’un des sommets de ce tour préliminaire. « C’est un groupe qui va nous demander d’être prêts très tôt, avec un enchaînement de trois matchs en cinq jours, et une fin de phase contre la Norvège chez elle, à Oslo. Il ne faudra pas se rater, car une mauvaise entame peut tout compromettre », a réagi Guillaume Gille après le tirage.

Du très lourd au tour principal

Les deux premiers du groupe rejoindront le tour principal à Herning, au Danemark, dans une poule potentiellement composée de cadors européens : Danemark, Allemagne, Espagne ou Portugal. L’objectif des Bleus est clair : passer ce premier tour pour continuer à défendre leur couronne européenne. Cela s'annonce d'ores et déjà difficile vu le statut de ces différentes équipes. L'Euro est toujours reconnu comme la compétition la plus difficile sur la planète handball.

« Ce tirage nous donne un aperçu clair du chemin à parcourir. On sait déjà qu’en sortant de ce groupe, on pourrait croiser des nations comme le Danemark, l’Allemagne, l’Espagne ou encore le Portugal. Ce sont des références, des matches de très haut niveau. On aura besoin de tout notre effectif, d’un groupe soudé, et d’une forme de maturité collective », a ajouté le sélectionneur tricolore.

Des adversaires connus… mais dangereux

Si la Norvège est un adversaire régulier des Bleus ces dernières années, la République tchèque n’est pas inconnue non plus. Elle avait été invitée au Tournoi de France avant le Mondial 2023. L’Ukraine, en revanche, reste une équipe moins fréquemment affrontée, mais dont la ténacité n’est plus à démontrer. « La République tchèque, on l’a récemment affrontée, c’est une équipe solide, en progression, avec des joueurs de plus en plus présents dans les championnats majeurs. L’Ukraine est moins dans notre radar ces derniers temps, mais c’est une nation combative, difficile à manœuvrer. Il faudra du sérieux, de la rigueur. Et puis il y a la Norvège, un gros morceau, chez elle, qui va vouloir frapper fort dès le premier tour », a analysé Guillaume Gille. Les retrouvailles avec l'ancien sélectionneur des Bleus, Didier Dinart, n'aura pas lieu puisque le Monténégro a été placé dans le groupe D placé à Oslo.