LDC (M)
Barcelone surclasse le PSG

Battu par Plock la semaine dernière, le PSG Handball se déplace ce jeudi sur le parquet du FC Barcelone, deuxième du groupe B, quinze jours après la défaite à Coubertin (27-30). Avec seulement trois succès en neuf journées, les Parisiens n’ont plus le choix : ils doivent prendre des points pour recoller à Szeged, actuel quatrième. Toujours privés de Kamil Syprzak et Jannick Green, les hommes de Stefan Madsen devront s’appuyer sur les bonnes séquences entrevues lors de leurs deux dernières sorties pour espérer faire tomber la machine catalane au Palau Blaugrana.
Très en vue en ce moment, Yahia Omar obtient le premier jet de 7 mètres de la rencontre, que Ferran Solé transforme pour ouvrir le score, avant la réponse immédiate de Dika Mem. Le rythme est d’emblée très élevé, et les arrières français des deux équipes se rendent coup pour coup. Mais Emil Nielsen met fin à cette série enchaînant les arrêts, permettant à Barcelone de creuser un premier écart (8-7, 9’).
Le portier danois poursuit son festival avec une quatrième parade, conclue par le cinquième but de Dika Mem, poussant Stefan Madsen à poser son premier temps mort (11-6, 11’). Yahia Omar stoppe enfin la série catalane sur un nouveau jet de 7 mètres, mais Aleix Gomez répond aussitôt face à Stanis Soullier (15-8, 16’).
Malgré le premier arrêt de Mikkel Lovkvist après 18 minutes de jeu, Ludovic Fabregas puis Aleix Gomez permettent à Barcelone de garder confortablement la main sur la rencontre (17-10, 20’). L’attaque parisienne, en panne d’inspiration face au solide bloc défensif catalan, bute sans cesse sur un Nielsen impérial. Stefan Madsen doit alors poser son deuxième temps mort après un nouveau but de Gomez, l’écart approchant désormais les dix longueurs (20-11, 22’).
Elohim Prandi tente de limiter la casse, mais Timothey N’Guessan lui répond aussitôt pour offrir les dix buts d’avance (24-14, 27’). L’attaque barcelonaise déroule son handball sans opposition réelle. L’entrée du jeune Stanis Soullier, à la place d’un Lovkvist transparent, n’y change rien. Carlos Ortega en profite pour poser son temps mort juste avant la pause, conclue sur un écart déjà abyssal : 26-16.
Un léger sursaut d’orgueil
Timothey N’Guessan est exclu temporairement dès la reprise, permettant à Yahia Omar et Luc Steins de rapprocher Paris (27-19, 33’). Steins tente de sonner la révolte parisienne, mais les engagements rapides, conclus par Luis Frade, permettent aux Catalans de maintenir l’écart de la mi-temps (30-20, 35’).
Elohim Prandi continue de porter l’attaque parisienne autant qu’il le peut, inscrivant son dixième but de la rencontre pour ramener Paris à huit longueurs (30-22, 38’). Les Parisiens tentent de resserrer les rangs en défense et en profitent pour revenir doucement, malgré un superbe but dans le dos de Frade (32-24, 42’).
Noah Gaudin puis Prandi profitent du relâchement catalan pour pousser Carlos Ortega à poser son temps mort et remobiliser son équipe (32-26, 44’). Comme lors du match aller, la rencontre s’emballe : les deux équipes multiplient les pertes de balle, offrant à Petar Cikusa l’occasion de redonner sept buts d’avance à Barcelone après cinq minutes de disette de part et d’autre (33-27, 49’).
Les deux formations se répondent coup pour coup. Prandi inscrit son douzième but, poussant Ortega à poser un nouveau temps mort à l’approche des cinq dernières minutes, alors que l’écart reste conséquent (35-29, 54’). Prandi puis Omar redonnent un léger espoir aux Parisiens en les ramenant à quatre longueurs, mais Carlsbogard puis Petar Cikusa scellent la victoire barcelonaise : 38-33.
Malgré un léger sursaut d’orgueil en seconde période, comme au match aller, le PSG n’aura jamais réussi à réellement inquiéter Barcelone, malgré les 14 buts d’Elohim Prandi, nouveau record personnel en Ligue des Champions.
Avec cette nouvelle défaite, Paris reste sous la menace du retour de GOG, en déplacement à Plock demain dans la course à la cinquième place du groupe. Place désormais à la trêve européenne avant un déplacement capital à Zagreb, en février 2026.