Les Parisiens peuvent nourrir des regrets

Paris peut avoir des regrets dans cette troisième journée de Ligue des Champions à Szeged. Menant durant une bonne partie de la rencontre, le club de la capitale a fini par céder dans les dernières minutes sur le score de 31-29, notamment dû à la grosse entrée de Tobias Thulin, auteur de 5 arrêts sur les 8 derniers tirs. 

Les Parisiens veulent faire oublier leur dernière confrontation, ponctuée d'une défaite de 10 buts, au barrage retour la saison dernière. Leur entame va dans ce sens, en profitant des imprécisions locales. Les contres sont décisifs avec un Sébastian Karlsson efficace, enchaînant trois buts de suite (2-5, 7'). Et quand ce n'est pas en contre, le jeu placé met à mal Szeged en allant jusqu'aux ailiers. Comme Karlsson, Wallem Peleka inscrit lui-aussi son troisième but pour accroître l'écart. Les Parisiens sont proches d'un avantage de +5, mais Elohim Prandi bute sur le gardien en contre, son troisième raté en moins d'un quart d'heure (5-9, 13').

Les Hongrois profitent de cet échec pour rebondir dans cette rencontre, en réussissant à provoquer plusieurs jets de 7 mètres, notamment sur Peleka. Mario Sostaric ne se rate pour recoller, avant qu'Imanol Garciandia permette à son équipe de revenir à un but, devant Mikkel Lovkvist, tout juste entré en jeu (11-12, 20'). La différence est bien là dans cette première période, Roland Mikler compte déjà 7 arrêts, à 29% d'efficacité pour Szeged, contre seulement un et deux pour la paire Green-Lovkvist. Sur la dernière offensive du premier acte, Garciandia remet les équipes à égalité (17-17, M-T).

Thulin, infranchissable dans le money-time

Les ballons brûlent les doigts des différents joueurs sur le terrain pour entamer ce second acte. Les coéquipiers de Jérémy Toto prennent l'avantage pour la première fois, mais il est de courte durée. Sur une longue relance de Lovkvist, Karlsson ne tremble pas à six mètres (21-22, 38'). Paris manque de bonnes opportunités, Prandi échappe la balle pour un possible un avantage de +2 ou encore Kamil Syprzak qui bute sur le portier hongrois au jet de 7 mètres. En infériorité numérique, Toto donne l'avantage aux adversaires parisiens (23-22). Toutefois, le club de la capitale a de la ressource avec deux réalisations successives de Prandi (23-24, 43').

Les deux défenses tiennent sur un fil, et aucune des deux ne parvient pas à prendre le dessus sur l'autre. Au point que l'égalité tient toujours à dix minutes de la fin sur une réalisation à l'aile de Mathieu Grebille (25-25, 50'). L'équipe hongroise est en moins bonne réussite que sur le premier acte ! Après 85% d'efficacité en première, elle n'est plus qu'à 50%, à 8 minutes de la fin grâce aux 32% de shoots arrêts du gardien parisien Lovkvist. Cela leur permet d'être toujours dans le coup suite à une belle lucarne trouvée par Yahia Omar (27-27, 54'). Tombant sur un excellent arrêt de Tobias Thulin, Peleka revient en commentant une faute, sanctionnée d'un deux minutes. Les locaux en profitent par une réalisation de Borut Mackovsek (28-27, 56'). Thulin ferme la baraque avec un 5/8 depuis son entrée et les offensifs fructifient ses stops pour l'emporter 31-29.