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Mondial (F)

Le débat autour du short blanc refait surface avant le Mondial 2025

, par Isakovic

Grâce Zaadi-Deuna - Finlande - France (Crédit : FFHB)

À quelques semaines du Mondial féminin 2025, la question des shorts clairs revient sur le devant de la scène. Si aucune règle n’impose le blanc, plusieurs sélections scandinaves ont demandé des assouplissements, invoquant le confort et la liberté des joueuses. L’IHF a clarifié sa position, tout en rappelant que le sujet n’est pas nouveau.

Le débat autour du short blanc n’est pas né en octobre 2025. Depuis plusieurs années, dans plusieurs sports, des joueuses témoignent du malaise que peuvent provoquer les tenues claires, notamment pendant les menstruations. Le football anglais ou le tennis à Wimbledon ont dû s’adapter ; le handball n’y a pas échappé. Dès 2023, la Fédération allemande avait alerté l’IHF sur ce sujet sensible, soulevant à la fois une question de confort mental et de représentation du sport féminin à haut niveau.

Un sujet ouvert en 2023 par l'Allemagne

En réponse, l’IHF avait constitué un groupe de travail entièrement féminin, présidé par l’ancienne internationale roumaine Narcisa Lecușanu, auquel ont notamment contribué Karolina Kudłacz-Gloc et Marta Bon. L’une des mesures issues de ces échanges avait été l’autorisation des sous-shorts noirs, communiquée à toutes les fédérations. Depuis, aucune nouvelle contestation majeure n’avait été enregistrée.

La demande déposée début octobre 2025 par les fédérations danoise, norvégienne et suédoise intervient donc tardivement, à six semaines du Mondial, rendant impossible une modification immédiate du règlement. L’IHF insiste : aucune obligation de shorts blancs n’existe. Les équipes doivent simplement proposer un jeu de tenues claires, un foncées et une troisième alternative. Plusieurs sélections, dont le Danemark, ont d’ailleurs enregistré trois couleurs de shorts pour s’adapter.

« Nous apprécions le dialogue et la solution pragmatique apportée », a salué Morten Henriksen, directeur sportif de la DHF.

Au-delà du textile, c’est une question de confiance accordée à la parole des joueuses. Le Mondial 2025 sera, peut-être, l’heure du vrai basculement avec plusieurs équipes avec des tenues appropriées.

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