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LNH - J15

Le PSG corrige Istres

, par Mocanu

Omeyer PSG Emmené par un Thierry Omeyer aussi impressionnant qu'à Doha avec les Bleus, le PSG n'a fait qu'une bouchée d'Istres, la lanterne rouge (41-20). Les parisiens ont passé une soirée tranquille avant de recevoir Brest dimanche en Ligue des Champions.

Philippe Gardent avait prévenu ses joueurs avant la rencontre : ils devaient être prudents à l’heure de retrouver les terrains de LNH face à la lanterne rouge. « Ne considérons pas qu’Istres est une équipe facile à battre » avait averti l’entraîneur parisien. Ses joueurs avaient semble-t-il reçu le message cinq sur cinq. Ils n’ont fait qu’une bouchée de pauvres provençaux mercredi à Coubertin, dépassés par le rythme imposé par leur adversaire du jour.

Les Mondialistes en forme

Mikkel Hansen PSGA l’image d’un Thierry Omeyer sur la lancée de son Mondial titanesque, et avec un grand Mikkel Hansen à la finition, Paris ne pouvait pas craindre grand-chose de la lanterne rouge. Les parisiens ont su faire preuve d’humilité dès le départ pour rapidement distancer leur adversaire et faire tourner ensuite. Les istréens n’auront fait illusion que pendant les six premières minutes du match. Le manque d’intensité leur permet de tromper la vigilance de la défense parisienne, avec Carou et Gérard aux tirs (2-3, 6’). Le calvaire débute alors pour les joueurs de Gilles Derot. Avec Hansen auteur des 4 premiers buts sur penalty, on aurait pu croire que l’attaque placée parisienne était aux abonnés absents. Mais quand on dispose d’un collectif aussi riche que celui du PSG, la moindre accélération peut s’avérer fatale au petit poucet de LNH. Vori, Narcisse, Gojun et Accambray réalisent un véritable festival offensif. Istres est sans réaction, acculé devant son but.

Istres, la douche froide

Derot IstresThierry Omeyer se charge de détourner tous les tirs qui se présentent face à lui. Le MVP du Mondial, ovationné par Coubertin dès la présentation des équipes et honoré par Anne Hidalgo et Nasser el Khelaifi, est toujours aussi stratosphérique (63% d’arrêts en moyenne lors des 30 premières minutes). Ce Paris-là a des petits airs d’équipe de France quand les Omeyer, Accambray, Barachet et Narcisse sont au diapason. Istres encaisse un 8-0 et reste muet pendant dix minutes (10-4, 16’). La messe est dite, Paris s’envole et fait le spectacle. Derot tente de colmater les brèches en défense, mais il est bien seul face aux grands gabarits parisiens. A la pause, Istres est déjà loin (21-7) et le groupe provençal semble abattu à l’heure de regagner les vestiaires.

La balade parisienne

Honrubia PSGLa défense parisienne se montre particulièrement appliquée. Pour aller loin en Ligue des Champions et tenter de reconquérir son titre de champion national, Paris sait pertinemment que sa solidité défensive sera l’une des clés de sa deuxième partie de saison. Gojun, Barachet et N’Diaye démontrent que les automatismes commencent à se trouver au PSG (27-8, 36’). Istres n’y est plus du tout, et Gilles Derot est bien démuni sur son banc.

Les parisiens semblent prendre du plaisir à dérouler tout en restant sérieux, la meilleure façon de respecter leur adversaire. Istres est hésitant sur chacune de ses attaques placées, comme si les joueurs provençaux avaient soudain perdu leur handball. Philippe Gardent savoure, applaudissant une belle contre-attaque conclue par une roucoulette de Melic (31-12, 45'). Paris peut même se permettre de vendanger quelques actions dans les dernières minutes : son large succès (41-20) est assuré depuis longtemps. Place désormais à Brest dimanche en Ligue des Champions. Un combat assurément plus relevé en perspective.

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