TdC
Le PSG prend le premier trophée de l'année
Malgré une fin de match bafouillée, le PSG a remporté le Trophée des Champions en battant Saint Raphaël en finale (30-28). Un premier sacre qui pourrait en appeler d'autres...
Les deux équipes avaient commencé cette finale tambour battant, et c'est surtout Saint Raphaël qui jouait crânement sa chance. Profitant des hésitations défensives de Xavier Barachet et d'une défense parisienne encore au stade des réglages, Alexander Lyngaard faisait le premier mini-break du match après sept minutes de jeu (1-3, 5'). Mais si les frères Karabatic avaient été laissé sur le banc du PSG en début de match, l'équipe de Noka Sardarusic ne manquait pas d'atouts à faire valoir, à commencer par Mikkel Hansen et Daniel Narcisse. Le Réunionnais se montrait particulièrement précis à la finition et grâce à son troisième but donnait quatre longueurs d'avance aux siens après un quart d'heure (8-4, 15'). Omeyer dans ses cages annihilait parfaitement Simicu et Atlason, et Saint Raphaël s'en remettait à Raphaël Caucheteux pour rester dans le match. Et cela fonctionnait ! Mieux, sur un épisode à deux de moins, Vigneron et Atlason trouvaient le moyen de provoquer des sept mètres, profitant d'erreurs de Gunnarsson puis Onufryienko, et le grand ailier gauche raphaëllois ramenait les siens à une longueur (11-10, 24'). Les deux équipes ne se lâchaient pas, et Djukanovic sortant le dernier tir de Nikola Karabatic, le PSG repartait au vestiaire avec juste un petit but d'avance (14-13, MT).
L'improbable retour de Saint-Raph'
De retour sur le terrain, les Parisiens montaient l'intensité d'un cran en défense. Si Simicu trouvait enfin la solution, les pertes de balle varoises se multipliaient et les deux Karabatic en profitaient. Leur relation, pratiquée pendant des années, mettait au supplice la charnière centrale raphaëlloise et c'est sur un but du cadet que le PSG reprenait quatre buts d'avance (21-17, 36'). L'entrée de Popescu dans les cages de Saint-Raph n'y changeait pas grand, et pire Wissem Hmam écopait de son troisième deux minutes à vingt minutes de la fin. Paris profitait de la situation pour faire tourner et Mollgaard, puis Luka Karabatic en récupérant un ballon qui trainait, portaient l'écart à six unités (25-19, 45'). Joël Da Silva avait beau poser ses deux temps-morts, ses joueurs ne semblaient plus y être. Et pourtant, c'est grâce à un changement de défense que Saint-Raphaël va presque retourner la situation. Allant chercher les Parisiens bien plus haut, profitant aussi de l'entrée d'Onufryienko, loin du niveau de ses coéquipiers, les Varois grignotaient leur retard, n'encaissant pas de but pendant neuf minutes (28-25, 52'). La sortie de Nikola Karabatic, après un duel avec Adrien Di Panda, n'arrangeait rien. Lyngaard avait même la balle de l'égalisation au bout de la main, mais sa roucoulette partit taper le poteau de Thierry Omeyer. Sur l'action suivant, Luka Karabatic provoquait un dernier pénalty, que Mikkel Hansen transformait pour sceller la victoire parisienne (29-27).