LNH - J19
Le PSG galère contre Nantes mais s'impose
Le PSG a du batailler mais a fini par sortir vainqueur face à un HBC Nantes qui compte ses joueurs valides (34-33).
Si le PSG fête son titre de champion dans deux semaines à l'occasion de la réception de Toulouse, on ne pourra pas dire que Nantes n'aura rien fait pour entretenir le suspens. Même privés de plusieurs éléments majeurs, les Nantais ont tenu la dragée haute aux Parisiens et ont même eu le ballon de l'égalisation dans la dernière minute. En vain. Mal payé quand on voit la débauche d'énergie qui leur a fallu pour rester dans le match. "On n'a pas été saignant défensivement en début de match mais on a toujours été présent, deux, trois buts derrière" analysait Thierry Anti, le coach nantais. "Le tout, ici, est de ne pas prendre un éclat. Ca se joue à pas grand chose et c'est très frustrant de sortir de ce match avec rien". Ce pas grand-chose se résume peut être à l'avantage pris par Thierry Omeyer dans le duel à distance avec son futur coéquipier, Gorazd Skof. Auteur d'une première mi-temps impressionnante, tenant son équipe à bout de bras après le départ canon du PSG (13-9, 21'), le Slovène a baissé d'intensité en seconde tandis que le Parisien montait progressivement en régime. Sauvant d'abord une balle de +3 en début de deuxième face à Valero Rivera (19-21, 33'), il les empêchait une nouvelle fois de prendre le large dans les dix dernières minutes. "Le tout était de rester lucide, d'autant plus qu'il restait du temps avant la fin du match" racontait-t-il. C'est encore lui qui se trouvait sur la trajectoire du tir pour l'égalisation signé Vitaly Komogorov, sorti du bois pour claquer neuf buts ce soir, son meilleur match (et de loin) depuis son arrivée l'été dernier. "Heureusement qu'il a été là, parce que sinon on était très mal" se félicitait Thierry Anti. "J'ai eu une discussion avec lui cette semaine pour le secouer un peu".
L'infirmerie du H se remplit toujours plus
Si le technicien ligérien a trouvé en son arrière gauche russe une option de plus pour aller chercher un résultat en coupe EHF dimanche à Holstebro, il a en revanche perdu Rodrigo Salinas. Touché à la cheville droite, le Chilien arpentait les couloirs de Coubertin en béquilles après le match et rentrera directement à la maison. Un qui n'a pas de question à se poser sur son état physique, c'est Daniel Narcisse, dont l'intensité a porté ses coéquipiers pendant soixante minutes. Certains au PSG ont eu du mal à suivre son rythme et n'ont du leur salut qu'à un réveil tardif. "On savait que ce serait un match compliqué, dans une période où on a du mal à trouver du rythme" commentait Luka Karabatic. "On a des blessés, on a eu du déchet en attaque, ils ont profité des pertes de balles pour marquer des contre-attaques". Mais l'essentiel était bien de l'emporter ce soir, pour creuser encore un peu plus l'écart. Avec neuf points d'avance à sept journées de la fin, les Parisiens pourront même augmenter leur avance à onze en cas de succès à Saint-Raphaël. Même si le pivot du PSG assure "ne pas s'être penché là dessus", nul doute qu'ils profiteront de leur weekend de libre pour sortir la calculette.
PSG - HBC NANTES 34:33 (17:17)
PSG : Annonay, Omeyer (14-47 dont 0/2 pén); Mollgaard, Accambray, Vori (2/3), Kounkoud, Gunnarsson, Abalo (6/7), L. Karabatic, Hansen (10/14 dont 2/2 pén), Narcisse (7/10 dont 0/1 pén), Onufryienko (5/8), Honrubia (3/6)
NANTES : Skof (11/39 dont 1/2 pén), Salmon (0/6 dont 0/1 pén); Entrerrios (2/3), Bundalo (2/2), Gharbi, Rivera (3/6 dont 2/3 pén), Nyateu (2/5), Ivic (2/4), Camarero (1/1), Tournat (3/4), Komogorov (9/13), Delecroix (1/3), Salinas (1/3), Balaguer (7/9)
Kevin Domas
PSG-Nantes, le résumé par LNH