LNH - MHB
Rémy Lévy : "Une belle histoire avec la Coupe de la Ligue"
En concurrence avec Toulouse et Metz, Montpellier a été retenu par le comité directeur de la LNH pour accueillir le Final 4 de la Coupe de la Ligue 2016 qui se déroulera les 12 et 13 mars prochains à la Park&Suites Arena. Une belle satisfaction pour le MHB qui a remporté cette compétition à neuf reprises, dont la dernière en date en 2014 à Chambéry. Les Héraultais seront opposés au HBC Nantes, tenant du titre, en demi-finale, alors que le PSG affrontera Toulouse. De belles affiches en perspectives qui ont de quoi satisfaire le président montpelliérain, Rémy Lévy, qui a livré ses impressions à l'issue du tirage-.
Montpellier va accueillir pour la première fois le Final 4 de la Coupe de la Ligue, une belle satisfaction pour le club, non ?
Rémy Lévy : C'est vrai qu'avec Montpellier on a une belle histoire avec la Coupe de la Ligue, mais on n'avait jamais eu l'occasion de l'organiser. Aujourd'hui avec la Park&Suites Arena, on a un bel outil, dont on a pris la mesure et on a montré qu'on était capable d'accueillir ce type d'événement. C'est une grande fierté et un grand honneur d'être tributaire de cette organisation. Il y a un plateau magnifique, et je n'ai aucun doute sur la réussite populaire de ce rendez-vous. La Park&Suites Arena avait au départ une vocation européenne pour la Ligue des Champions, mais elle est appelée à devenir de plus en plus régulièrement, notre lieu "classique" de réception des grosses affiches de LNH. Il y a vraiment un "public Arena", un frémissement autour de la salle, pas seulement en terme de fréquentation, mais aussi en terme d'ambiance.
En ce qui concerne le tirage, Montpellier défiera Nantes en demi-finale, des rencontres toujours passionnantes et animées...
R.L : Les Montpellier / Nantes sont toujours des matchs extraordinaires ! C'est un club avec qui on a de très bons rapports, avec qui on échange beaucoup. C'est une très belle équipe, qui joue aujourd'hui les premiers rôles dans notre championnat, et je n'ai aucun doute sur les capacités de notre ami Thierry Anti à nous tendre des pièges redoutables pour cette rencontre.
Quel bilan tirez-vous de la première partie de saison de Montpellier (ITW réalisée avant le match à Créteil) ?
R.L : On a montré un peu tous les visages depuis le début de la saison. On est capable de gagner de dix buts à Saint-Raphaël et à Chambéry, de battre le PSG, et derrière d'avoir des difficulté chez nous contre Toulouse, ou à Nîmes. Il faut tenir compte de l'évolution du niveau du championnat qui est de plus en plus élevé saison après saison. Si on n'est pas quasiment au maximum à chaque match, eh bien c'est difficile. Après, l'effectif a bougé un petit peu de manière imprévue avec la blessure de Mathieu Grebille, le départ d'Issam Tej, c'est une équipe jeune, avec ses avantages et les inconvénients. On n'a pas été épargnés par les pépins physiques depuis le début avec Diego Simonet, Vid Kavticnik, Dragan Gajic... qui sont des joueurs d'expérience. On est toujours dans les objectifs et je suis globalement satisfait. On veut accrocher la deuxième place du classement, et en Ligue des Champions, notre poule est très relevée et c'est encore plus difficile que prévu. C'est dur, mais on progresse, le groupe monte en puissance, les jeunes aussi à l'image de Baptiste Bonnefond ou Ludovic Fabregas qui sont de très jeunes internationaux. Il y a des ajustements à trouver, de l'expérience à emmagasiner, et puis espérer un peu plus de chance pour la deuxième partie de la saison.
La formation montpelliéraine est de son côté toujours aussi productive...
R.L : C'est l'ADN de Montpellier. Il faut se souvenir que Montpellier a remporté la Ligue des Champions avec une majorité de joueurs issus de son centre de formation. Le MHB a beaucoup donné à l'équipe de France, et c'est notre identité. On poursuit dans ce sens, Baptiste est revenu très fort après sa longue blessure, il faut qu'il digère cela, mais c'est un garçon qui a des qualités exceptionnelles et qui va encore le montrer. Et puis Ludovic Fabregas qui était encore au pôle espoir lorsqu'il a disputé une finale de Coupe EHF. Il y en a encore quelques-uns derrière, et il faut parvenir à bien les intégrer, dans de bonnes conditions, et ne pas penser que cela arrive du jour au lendemain.
Propos recueillis par Bertrand Delhomme