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"Avec l'expérience, on se prend moins la tête"

, par Dalibor

Crédit photo: FFHB / Stéphane Pillaud
Crédit photo: FFHB / Stéphane Pillaud

L’équipe de France a connu des débuts laborieux face à la Macédoine, ce vendredi lors de la première journée de l’Euro (30-23). Pas de quoi inquiéter les Bleus, qui s’attendaient à ce genre de rencontre.

« On a la victoire, et pas de bobo ». Les mots, signés Claude Onesta, résument parfaitement l’état d’esprit de l’équipe de France, ce vendredi, après la victoire poussive obtenue face à la Macédoine (30-23). Les deux points dans la besace, voilà ce qui comptait vraiment pour ce premier match dans la compétition. « Nos débuts d’Euro, et même de compétition en générale, sont toujours difficiles », note Nikola Karabatic, rejoint sur ce point par toutes ses coéquipiers, qui ont, l’un après l’autre, rabâché le même message.

« Le premier match est toujours compliqué à gérer. Il y a toujours cette peur de mal faire qui pèse sur nos épaules », glisse Cédric Sorhaindo. « On a toujours une certaine crainte sur ce premier match, confirme Luc Abalo. On a toujours du mal à se lâcher. On a l’impression que le ballon est un peu plus lourd. Du coup, ça donne des matches sans beaucoup de rythme. » Un sentiment lancinant que Claude Onesta, toujours habile dans l’exercice, parvient à résumer: « On passe d’un moment de préparation où l’urgence n’existe pas, à un moment où vous savez que le moindre faux pas peut vous mettre en difficultés pour la compétition. Quand vous prenez le match par ce biais, la crainte et le doute s’immiscent. »

Place désormais à la Serbie

Reste que cette fois, les Bleus ont su jongler avec leurs doutes, en ne paniquant jamais, malgré les banderilles macédoniennes. « Avant, c’était le genre de match où l’on se mettait en dedans. Là, avec l’expérience, on se prend moins la tête », se félicite Luc Abalo. « On n’a pas paniqué, on a su jouer intelligemment, notamment en défense. L’expérience a joué sur la fin », ajoute Nikola Karabatic, avant de laisser la parole à son sélectionneur: « J’ai trouvé intéressant le fait qu’on ne s’affole pas, qu’on soit restés concentrés. Après on a suffisamment d’arguments pour terminer les matches. Au final, on peut dire qu’eux ont tout donné, et que nous en avons gardé sous la semelle, car la route est encore longue. »

Une route sur laquelle le prochain obstacle s’appelle la Serbie. Un adversaire qui devrait se montrer plus docile. « C’est une équipe plus jeune, et moins expérimentée. Il leur manque des joueurs cadres, comme Momir Ilic et Marko Vujin. Ce n’est pas une équipe très huilée, avec des jeunes joueurs qui vont vouloir profiter de l’Euro pour se montrer. C’est une équipe contre laquelle il faudra joué collectif », conclut Claude Onesta.

Benoît Conta, à Cracovie

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